Comment présenter le concept du village global sans parler d'Herbert Marshall McLuhan, sociologue contemporain canadien, philosophe, professeur de littérature anglaise et théoricien de la communication? Il est l'un des fondateurs des études contemporaines sur les médias et le développement des médias de masse. Celui-ci entraînerait l'automatisation des recherches scientifiques, l'uniformisation et la standardisation des cultures et enfin l'aliénation des individus. Sur quels principes Marshall McLuhan a-t-il fondé la théorie du village global? Quelles sont les évolutions de cette théorie sur le monde d'aujourd'hui ? Au sujet du village global, Arthur Charles Clarke, disparu en mars dernier, pensait que les nouvelles technologies induiraient une transparence dans la communication entre États, nations et pays, et qu'elles seraient vectrices de la mondialisation des systèmes.
La métaphore du village global fut énoncée pour la première fois en 1962 par le canadien Herbert Marshall McLuhan pour décrire l'essor des médias électroniques et leur influence croissante sur les sociétés humaines. Selon lui, les technologies des médias modifient notre rapport à nos affaires quotidiennes et aux autres individus.
[...] Le village global n'est donc pas aussi utopique qu'on pourrait le croire. Bien que cette expression soit devenue courante, on en a beaucoup critiqué le caractère apolitique. En effet, privée de dimension politique, elle se limite à la stricte dimension culturelle, et ne spécifie pas comment le capital et le pouvoir fonctionnent dans une structure globalisée. On peut donc s'intéresser à la désinstitutionalisation des grandes structures telles que l'Etat, l'Eglise et des acteurs collectifs comme les syndicats et les partis politiques qui voient leur pouvoir se fragiliser face à cette homogénéisation des styles de vie et des comportements. [...]
[...] À tel point que le contenu même du message peut s'en trouver grandement affecté. Imaginons par exemple une dégustation de vin : une étiquette de Château- Margaux ou celle d'un vin quelconque, collée sur la même bouteille, n'aura pas la même influence sur la dégustation. Inconsciemment, on boit l'étiquette, on porte un jugement avant d'avoir gouté. Notre comportement est donc modifié selon l'information que l'on reçoit. Par ailleurs, McLuhan associe le plus souvent l'espace visuel à un média chaud Ces médias n'engagent qu'une très petite participation de l'utilisateur et donc qu'un seul de ses sens, le plus souvent la vue. [...]
[...] De ce fait, nous sommes avisés de tout ce qui se passe dans le monde. Pour autant, on reste seul et passif devant son écran, même si on ressent de l'empathie pour les situations vécues par d'autres peuples on n'agit pas et on se sent impuissant et finalement on passe à une autre information. Les personnes vues via ces médias deviennent des individus virtuels. Le flot d'information est si important que l'on n'a plus les mêmes notions d'importance. Les médias caricaturent le réel, on obtient donc une vision fausse par exemple à cause du montage, ou à cause des commentaires accompagnant l'information qui amplifient la réalité. [...]
[...] McLuhan croit également que la technologie électronique mènera à la perte de l'identité privée, résultat qu'il sait préjudiciable. Néanmoins, McLuhan n'élucide pas les questions économiques et politiques telles que le fossé qui s'approfondit entre riches et pauvres. Il ne parle pas non plus des questions relatives aux flux de capitaux, à l'environnement, à la migration ou à la souveraineté nationale. Ces questions sont passées sous silence dans la mesure où les entreprises multinationales et transnationales ont une incidence sur celles-ci. [...]
[...] Sur quels principes Marshall McLuhan a-t-il fondé la théorie du village global? Quelles sont les évolutions de cette théorie sur le monde d'aujourd'hui? La théorie Au sujet du village global, Arthur Charles Clarke, disparu en mars dernier, pensait que les nouvelles technologies induiraient une transparence dans la communication entre États, nations et pays, et qu'elles seraient vectrices de la mondialisation des systèmes. La métaphore du village global fut énoncée pour la première fois en 1962 par le Canadien Herbert Marshall McLuhan pour décrire l'essor des médias électroniques et leur influence croissante sur les sociétés humaines. [...]
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