L'image est aujourd'hui omniprésente ; elle envahit nos vies et plus particulièrement la télévision. Un corpus de 4 documents s'intéresse plus particulièrement à la téléréalité. Si Alouf aborde, dans son ouvrage Télévision Française : la saison 2001, les relations qu'ont les individus à la téléréalité, Jost, avec L'empire du Loft, nous informe sur le principe de fonctionnement de la téléréalité. De même, dans la première partie de L'officiel de la téléréalite 2004, Tétard, Carrère, Cointe et Tolici, évoquent les éléments du succès de la téléréalité. De plus, dans la seconde partie, ils confortent l'idée de Plantu, dans sa caricature nommée Wanted, qui traite de la notion de "télé poubelle".
Dans quelles mesures peut-on affirmer que la téléréalité représente un phénomène de société mais aussi un phénomène de "télépoubelle" ? (...)
[...] De même, si les caméras sont omniprésentes et filment tout, cela nuit à l'intimité de la personne même si là encore, cela est admis. Les candidats subissent une cruauté psychologique car ils doivent à la fois se lier aux autres candidats pour éviter l'élimination mais aussi tout faire pour les éliminer et gagner. L'après téléréalité est souvent difficile à gérer car de nombreux effets secondaires apparaissent comme la notoriété soudaine et angoissante comprenant les hordes de fans ou encore les révélations de secrets de famille dans les journaux . [...]
[...] Il en est de même lorsque Alouf énonce les 11 millions de téléspectateurs et les 75% de part de marché de Loft Story. De nouveaux magazines ont même vu le jour, comme Star'Academy Magazine ou encore Reality Star. Tout cela a bien évidemment un but lucratif et engendre des retombées économiques énormes. Malgré des avantages positifs pour les participants, les téléspectateurs ainsi que pour les retombées financières que cela provoque, la téléréalité peut prendre parfois la forme d'une télépoubelle et comporter des aspects négatifs. [...]
[...] Ils prennent, pour cela, l'exemple des 25000 candidats qui se sont présentés à l'édition 2004 de la Nouvelle Star. Pour les téléspectateurs, la téléréalité est en premier lieu un programme de divertissement qui fait rêver : tout le monde peut atteindre son d'heure de gloire promis par Andy Warhol, célèbre artiste du Pop Art. Le téléspectateur est fasciné par le fait d'avoir la possibilité de voir et est même encouragé à regarder comme le certifie Alouf avec l'idée de regarder en tapinois par un trou de serrure La téléréalité est socialement ancrée dans la vie quotidienne, c'est-à-dire qu'elle fait l'objet de nombreux sujets de discussion, de débats et peut même rapprocher, voire apposer les personnes. [...]
[...] Bentham ajoute que : ceux-ci sont constamment vus mais ils ne voient pas tel est le principe du panopticon. Foucault confirme cette idée en disant que le panopticon permet le maintien du pouvoir car la visibilité est un piège c'est-à-dire que les prisonniers ne savent pas si on les observe. Elle est une machine à voir un œil qui regarde la scène, ce que confirme Plantu avec l'omniprésence des caméras et des yeux. Il admet que ce concept a subi un phénomène de généralisation à l'ensemble de la société et ceci non pas pour conditionner les individus afin de modifier leur comportement, mais pour en faire un jeu. [...]
[...] Cette télépoubelle si bien décrite dans la caricature de Plantu, s'avère être, aussi bien pour les téléspectateurs que pour les acteurs, une télé manipulatrice. Comme le disent si bien les 4 auteurs de L'officiel de la téléréalité 2004 La téléréalité a donc des détracteurs virulents mais elles a aussi des partisants tout aussi passionés. Dans tous les cas, elle ne laisse personne indifférent. [...]
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