Pourquoi l'apparition de la théorie des systèmes dans le champ social ?
Point n'est besoin d'avoir un œil exercé pour remarquer que dans nos sociétés apparaissent des phénomènes de complexification et d'intensification des interdépendances entres les éléments et les processus économiques, politiques, sociaux, culturels…
Cette remarque est valide pour les grands systèmes sociétaux, mais aussi pour les systèmes organisés plus restreint : entreprises, administrations, syndicats..
La pensée systémique, appliquée au champ social, rend compte du fait que les phénomènes, les problèmes, relèvent et mélangent des champs différents : économie, sociologie, psychologie, biologie…
En matière d'analyse des organisations, il est donc nécessaire de prendre compte des variables très diverses et de leurs interactions : stratégies et personnalités individuelles, stratégie de groupes, rapports de pouvoir, normes sociales, nouvelles technologies…cette prise en compte va conduire à recourir à des modèles de type systémiques.
Ce modeste travail ne pourrait rendre compte de l'école des systèmes sociaux dans sa variété. Son objectif est d'en apporter des éclaircissements sur les mouvements théoriques et les principales évolutions épistémologiques des systèmes sociaux.
[...] Pour le système social, le système organique est donc la voie qui ouvre sur l'environnement matériel, physique, géographique, biologique et technique. Sous système personnalité et système social : Pour sa part, le système de la personnalité est centré sur la motivation nécessaire à l'action sociale. En effet, ce que le système social requiert du système de la personnalité, c'est l'ensemble des dispositions et tendances qui portent les sujets-acteurs à agir d'une manière qui favorise les intérêts du système social, c'est-à-dire dans le sens de la sociabilité, des solidarités nécessaires, de l'intériorisation des normes, valeurs, idéologies. [...]
[...] C'est ce dernier groupe qui se situe dans la zone d'indifférence. La personne concernée acceptera les ordres qui se situent dans cette zone et elle sera relativement indifférente à l'ordre en lui-même, en autant que la question de l'autorité est concernée. Un tel ordre s'inscrit à l'intérieur d'un champ qui a généralement été prévu au moment où la personne a pris contact avec l'organisation. La zone d'indifférence sera d'autant plus large ou plus étroite que les stimulants offerts dépasseront ou non les charges et les sacrifices qui caractérisent l'adhésion de l'individu à l'organisation. [...]
[...] Plusieurs personnes ont détruit l'autorité qui pesait sur elles en mourrant plutôt que de s'y soumettre. Pour conclure on peut affirmer que la communication, l'autorité, la spécialisation et le but, sont tous des aspects inclus dans la coordination. Toute communication renvoie à la formulation du but et à la transmission de règles qui coordonnent l'action. L'autorité est une autre manière de parler du consentement et de la capacité des individus de se soumettre aux nécessités des systèmes coopératifs. L'autorité provient des limites technologiques et sociales des systèmes coopératifs d'une part, et des individus d'autre part. [...]
[...] En partie chez Boulding Le mot système 1. Essai de définition du mot système Le mot système dérive du grec "systema" qui signifie "ensemble organisé", nous proposons dans ce qui suit les définitions de quelques auteurs : Von Bertalanffy (1956) : Les systèmes sont des entités complexes composées d'éléments qui entrent en interaction Hall et Fagen (1956) : Un système est un ensemble d'objets réunis par des relations entre les objets et leurs attributs . Angyal : Un système est une distribution de composantes dont les valeurs sont fonction de la position qu'ils occupent dans un espace à plusieurs dimensions Thompson (1967) : Un système est un ensemble de composants interdépendants qui forment un ensemble, parce que chacun lui apporte et en reçoit quelque chose à son tour, en ayant une relation de dépendance mutuelle avec un environnement plus vaste Pour de Rosnay (1975), "un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d'un but" . [...]
[...] Sa méthode est assise sur deux notions : celle de système et celle de simulation. Le terme de système est extrêmement général qui a reçu des acceptions nombreuses (exemple : système philosophique, système nerveux.) Forrester retient une définition plutôt cybernétique : ensemble d'éléments pouvant revêtir divers états ou ensemble de variables pouvant prendre diverses valeurs L'entreprise est donc de ce point de vue un système. Elle est un système ouvert plutôt que fermé, elle possède des entrées par lesquelles l'extérieur intervient et des sorties par lesquelles elle influence l'extérieur. [...]
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