[...] A l'heure actuelle, faute d'études poussées, les connaissances liées à l'impact social et économique des migrations restent extrêmement limitées. Donc, même si durant l'histoire, le phénomène migratoire a été un facteur très puissant de convergence et d'intégration pour les pays européens entre eux et avec leurs anciennes colonies d'Océanie et d'Amérique du Nord, de nos jours, les migrations entre les pays du Sud et les pays du Nord n'ont vraiment pas les mêmes implications ni les mêmes particularités. Effectivement, actuellement, les immigrés des pays du Sud vers ceux du Nord proviennent de facteurs beaucoup plus complexes qu'une simple cohérence de maintien en vie de populations poussées à trouver refuge contre le manque de nécessités primaires et la faim dans des sociétés protectrices et toujours en pleine prospérité ; par conséquent, les répercussions relatives au phénomène migratoire demeurent difficiles à analyser.
Concernant les pays d'origine, la répercussion ou l'incidence de ce phénomène migratoire est à nuancer vis-à-vis du pays d'accueil. Il est évident que, d'un côté, le retour d'immigrés enrichis ou un renforcement des relations entre les dispersions d'un peuple (diasporas) et leurs communautés de départ ne constitue en aucun cas une « potion magique » pour que les régions d'origine se développent davantage. Par contre, d'un autre côté, si les flux de migrations des pays du Sud vers le Nord (encore restreints à l'heure actuelle) grandissent et se diversifient, ces flux sont toutefois moins concentrés que ceux relatifs aux échanges commerciaux, aux capitaux financiers et aux investissements qui sont censés contribuer à l'aide au développement mais aussi à ce que l'on peut appeler une globalisation (mondialisation) plus juste.
A l'inverse, pour un pays d'accueil, l'impact des flux migratoires est multiple :
- L'impact sur les comptes publics : cette liaison, difficile à cerner, est fréquemment celle de connaître si le phénomène migratoire ne fait pas alourdir sur les systèmes de santé, d'éducation et de protection sociale une charge en supplément qui ne serait pas compensée par des recettes fiscales en plus (...)
[...] Nous ferons une analyse complète de l'immigration en s'intéressant à son organisation en flux et savoir quels sont ses buts économiques et sociaux. Puis, dans une seconde partie, nous découvrirons les différentes politiques menées à l'égard de ce phénomène migratoire en voyant quelle est la pratique sur notre territoire français et comment l'immigration est-elle maîtrisée L'analyse poussée de l'immigration L'organisation en flux Le phénomène migratoire constitue un tout hétérogène ; nous pouvons réellement effectuer un classement des immigrés en trois flux essentiels : - L'immigration des réfugiés politiques qui ont l'unique désir de fuir un ensemble de persécutions au sein-même de leur pays en raison de guerres, de traitements tyranniques, ; - L'immigration de pauvreté qui correspond à celle des personnes qui vont avant tout chercher fortune, ou tout au moins une certaine aisance matérielle, dans un pays plus riche (c'est notamment le cas des Mexicains qui souhaitent passer la frontière pour atteindre les Etats-Unis) ; - La migration de gens qui occupent le premier rang par leur formation intellectuelle (autrement dit, les élites : c'est le cas des chercheurs, des étudiants ou des dirigeants d'entreprise qui veulent s'installer dans un autre pays pour au final trouver un poste correspondant à leurs aspirations. [...]
[...] Concernant les pays d'origine, la répercussion ou l'incidence de ce phénomène migratoire est à nuancer vis-à-vis du pays d'accueil. Il est évident que, d'un côté, le retour d'immigrés enrichis ou un renforcement des relations entre les dispersions d'un peuple (diasporas) et leurs communautés de départ ne constitue en aucun cas une potion magique pour que les régions d'origine se développent davantage. Par contre, d'un autre côté, si les flux de migrations des pays du Sud vers le Nord (encore restreints à l'heure actuelle) grandissent et se diversifient, ces flux sont toutefois moins concentrés que ceux relatifs aux échanges commerciaux, aux capitaux financiers et aux investissements qui sont censés contribuer à l'aide au développement mais aussi à ce que l'on peut appeler une globalisation (mondialisation) plus juste. [...]
[...] L'intégration, considérée comme un mécanisme individuel et non plus collectif, est en quête d'intéresser la participation active à la communauté de la nation sur divers éléments distincts, en acceptant d'autres cultures, d'autres spécificités morales et sociales et faire susciter les immigrés dans l'enrichissement certain de cette variété, de cette difficulté. Il est forcément fondamental que l'intégration soit une politique de prise de libertés (donc d'émancipation) pour nombre d'étrangers que des sociétés traditionnelles maintiennent fréquemment dans une position de désavantage (infériorité). [...]
[...] Afin de mettre en œuvre cette politique d'immigration, la France doit forcément mener une coopération active à la fois avec les pays d'origine mais aussi avec tous ses partenaires européens. Au final, il en résulte que la nature et l'analyse étendue de l'immigration conditionnent en tout point l'étude des politiques menées en faveur de ce phénomène migratoire. [...]
[...] Les immigrants, davantage mobiles, ont aussi augmenté le système flexible et contribué à accroître la productivité. Recourir au phénomène migratoire a également pu permettre de mettre en place le progrès technique en lien avec la promotion des nationaux, du travail posté, ainsi que le financement des prestations sociales dans notre époque où la population en âge de travailler (donc, active) ne progressait en aucun cas. - L'impact lié à la démographie : la baisse de la population active et de la population totale, ou la croissance ralentie, a une répercussion évidente vis-à-vis du niveau de vie matériel et engendre un accroissement certain de la pression fiscale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture