Ego, conscience, individu, psychanalyse, connaissance de soi
Un individu a une identité unique, celle-ci étant déterminée par son environnement, ses proches, sa manière de vivre. Son caractère est difficilement déchiffrable par un individu externe à son entourage. En effet, un étranger ne saurait déterminer au premier abord quelles sont les forces, les faiblesses qui caractérisent cet individu. Il ne saurait pas non plus décrire ses passions, ses désirs et encore moins ses pensées. Seul l'individu lui-même peut estimer se connaître car il est le seul à avoir accès à son fort intérieur : au « moi ».
[...] Suis-je un étranger pour moi-même ? Un individu a une identité unique, celle-ci étant déterminée par son environnement, ses proches, sa manière de vivre, etc. Son caractère est difficilement déchiffrable par un individu externe à son entourage. En effet, un étranger ne saurait déterminer à premier abord qu'elles sont les forces, les faiblesses qui caractérisent cet individu. Il ne saurait pas non plus décrire ses passions, ses désirs et encore moins ses pensées. Seul l'individu lui-même peut estimer se connaître car il est le seul à avoir accès à son fort intérieur ; au moi Le moi est défini par mes actions mais surtout par mes pensées comme l'affirme Descartes ; Cogito ergo sum je pense donc je suis. [...]
[...] L'inconscient d'après Freud est une force psychique composée de tout ce qui a été refoulé par la conscience (pulsions, désirs inavoués, traumatismes etc). L'individu y enfouit de manière involontaire une vérité qu'il n'ose pas affronter. Personne n'a le courage de laisser paraître tous les défauts de sa personnalité par peur du regard d'autrui ou de soi-même. Ainsi l'inconscient peut être associé étant comme le siège de la mauvaise foi. En effet, parfois l'homme préfère voiler la vérité plutôt que d'assumer ses responsabilités, et toutes ses frustrations vont être placées dans son inconscient. [...]
[...] Le but recherché n'est pas de se faire une propre éloge mais d'au contraire mieux se connaître afin de pointer les défauts pour ensuite éventuellement les corriger. On peut alors être parfois surpris de ce que l'on découvre de sa personne ; je ne connais pas de monstre et de miracle si exprès que moi- même déclare Montaigne. Mais cette dissection de l'esprit est essentiel à l'homme qui est toujours en quête vers de nouvelles co nfrontations, l'homme, qui, constamment cherche à repousser ses limites. [...]
[...] Ainsi cette procédure nous démontre que l'homme ne se connaît pas entièrement. En effet, il doit avoir recourt à une analyse de soi pour mieux se comprendre ce qui signifie qu'il n'est pas complètement transparent à lui même. On pourrait alors le qualifier d'étranger pour son moi puisque son inconscient est pour lui un terrain inconnu qu'il tente de découvrir. Grâce à sa conscience l'homme est capable de certifier son existence et d'ainsi percevoir sa propre personne. Il peut maîtriser ses pensées, ses actions et en connaître le fondement. [...]
[...] De ce fait le je est externe au moi et est ainsi par analogie un étranger. A l'inverse de la conscience, l'inconscient est inaccessible à l'homme. Celui-ci ne peut pas le maîtriser, au contraire c'est plutôt l'inconscient qui a emprise sur lui. En effet l'inconscient se manifeste sans que le sujet n'en ait pris conscience soit par des actes manqués, par des rêves, ou encore par des pulsions incontrôlables. On est ainsi, plus souvent que l'on ne voudrait le croire, régit par l'inconscient et on est donc finalement rarement maître de soi-même. [...]
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