À chaque fois que les personnes voyagent, elles ont des idées préconçues concernant les habitants locaux, le climat du pays, les habitudes et comportements, etc. Toutes ces idées reçues peuvent être appelées de différentes manières, que ce soit stéréotypes, préjugés, ou clichés cela signifie à chaque fois « un ensemble de croyances sur n'importe quel groupe de personnes » (Beauvois & Deschamps, 1990) où « le simple fait d'appartenir à cette catégorie implique la possession de caractéristiques attribuées au groupe » (Gosling, P).
On dénombre beaucoup de stéréotypes concernant le Royaume-Uni et plus particulièrement sur l'Ecosse. Cependant, même s'ils sont basés sur un fond de vérité, il est important de regarder au travers de ces images préconçues et de révéler l'éclat de ce pays un peu en retrait derrière l'Angleterre malgré toutes les qualités qu'il possède.
Ce pays avec beaucoup de villes très attractives et des paysages magnifiques bénéficie d'un accès très rapide par l'union européenne et d'une société accueillante, amicale et bienveillante. L'Ecosse a une population de 5,1 millions d'habitants essentiellement concentrés autour des grandes villes, ce qui est assez peu.
Cependant chaque année 18,5 millions de personnes viennent du Royaume-Uni pour le visiter et 1,58 million viennent de l'extérieur pour découvrir la magie des châteaux et fantômes ainsi que le fameux monstre du Loch Ness. Le tourisme est très porteur, car il rapporte à l'Ecosse 4 milliards de Livres sterling par an, ce qui représente 3% de l'économie du pays et permet de créer 200 000 emplois.
[...] Le Whisky et la bière n'échappent pas non plus aux stéréotypes de l'Écosse. Les Écossais sont du coup perçus comme adorant profiter de la vie tout en savourant souvent à outrance de l'alcool entre amis dans les pubs de la ville. De cette image découle le cliché d'un homme plutôt violent et pugnace. On imagine ces hommes ayant tous la carrure de rugbymen à qui il ne faut pas chercher des noises. À cette image, rajoutez l'image d'une personne avare et vous aurez le profil type d'un écossais, enfin si on en croit tous ces stéréotypes. [...]
[...] D'après le General Register Office for Scotland, en 1996, à peu près 1,5 million d'écossais parle le Scot, malgré qu'il ne soit pas utilisé dans les médias. La grande majorité des personnes ayant répondu Oui à la question Pouvez vous parler le Scot ? sont des personnes âgées de classe moyenne. Il faut d'ailleurs noter que le Scot et l'Anglais ont une origine commune à savoir la langue des Angles[2]. Les différences de grammaire et de vocabulaire que l'on constate aujourd'hui dans le parler quotidien écossais, sont en faite un mélange d'anglais et de Scot qui forment l'anglais écossais et qui datent du XVIIe/ XVIIIe siècle. [...]
[...] Commentaires sur les stéréotypes nationaux appliqués au temps et à l'espace c. Eclaircissement sur les stéréotypes nationaux et raciaux sur l'alimentation et le comportement 15 Réactions des Ecossais 17 a. Fierté du sentiment d'indépendance 17 b. Mise en valeur de leurs stéréotypes 18 c. Transmission des stéréotypes écossais 19 III/ Observations et Avis Personnels 21 Image préconçue avant l'arrivée dans le pays 21 a. Choix de la destination en fonction de clichés et à priori 21 b. Préparation du voyage au-delà des frontières 21 c. [...]
[...] Et pourtant majoritairement au bout de quelque temps, on se lâche et on parle, sûrement un besoin humain de se sentir impliqué dans les échanges, il n'y a rien de plus frustrant que de ne pas pouvoir communiquer et dire ce que l'on pense. Et puis après tout, même si l'on n'est pas à l'abri du décrochage et de l'incompréhension, au moins on communique et on améliore son anglais. Le problème quand ce n'est pas notre langue maternelle, c'est qu'au bout d'un moment, on ressent le besoin de parler français, ou de regarder la télévision en français pour changer, de manger français enfin faire des choses à la française qui ne manquaient absolument pas en France, mais qui une fois à l'étranger nous font rêver. [...]
[...] D'après Neuberg et Fiske en 1987, il y a la théorie du tacticien motivé, qui consiste à utiliser des stéréotypes seulement pour répondre à des situations générales qui n'exigent pas de traitement approfondi La théorie de la jugeabilité sociale où la personne évalue si elle peut émettre un jugement / stéréotype sur un groupe et le justifier par la suite. Et enfin, l'activation automatique développée par Patricia Devine en 1989 qui énonce que certains individus peuvent avoir connaissance de stéréotypes sans pour autant les appliquer ; certaines personnes sont considérées comme à fort ou à faible préjugé. Transmission de cette catégorisation Les stéréotypes ou préjugés ne peuvent être neutres, ils émettent forcément un avis positif ou négatif sur un groupe en fonction de l'aspect physique, la fonction ou la proximité spatiale des individus qui le compose. [...]
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