La soumission est un élément indissociable de l'histoire de l'Homme. En effet, celle-ci a toujours été présente, mais elle a joué un rôle majeur dans la construction de notre société contemporaine.
La soumission put être porteuse d'espoir quand elle a permis aux individus de s'identifier à travers un personnage ou une idéologie, tel que ce put être le cas par exemple lors de l'apparition de la religion. En se plaçant sous l'autorité d'un dieu, l'Homme a rassemblé ses forces pour œuvrer autour de cette foi.
Il existe deux types de soumission.
Ce peut aussi être dévastateur lorsque le pouvoir donné au porteur de l'autorité est si important que l'individu est dépourvu de tout sens de la réalité et qu'il obéit sans réfléchir. La disposition à obéir prend alors le pas sur la conscience individuelle. L'idéologie nazie débouchant sur la Seconde Guerre mondiale en est l'illustre exemple.
De par le développement de la démocratie et des républiques laïques, il aurait pu sembler opportun que cette notion tende à disparaître dans la société occidentale. Mais elle a pris d'autres formes et s'est adaptée à notre mode de vie. Les relations de pouvoir ont également évolué, l'individu s'émancipant progressivement de l'autorité par la reconnaissance de droits sociaux et sociétaux. De même, le système économique est centré sur l'individu lui-même et tend à renforcer le caractère actuel de la soumission. La crise que traversent les pays développés pourrait remettre profondément en cause ce système.
On peut donc se demander si la soumission est nécessairement liée à la société actuelle, tant au niveau social que dans la vie quotidienne.
[...] Pour autant, la soumission volontaire existe dans notre société. Elle s'exerce au travers de deux grands axes que sont les normes et la consommation de masse. En effet, notre société est soumise à un ensemble de normes. C'est l'organisation actuelle de notre société qui leur confère du pouvoir. L'individualisme et le mode de consommation s'y rattachant déterminent les comportements individuels et la soumission de la société aux normes. La consommation de masse : En tant que consommateurs, nous sommes de plus en plus sollicités. [...]
[...] Chaque jour, la manipulation médiatique s'exerce sous nos yeux, les luttes sociales et pacifistes sont dénigrées, censurées et marginalisées. L'information quotidienne devient une vaste mascarade, on nous abreuve d'anecdotes à forte teneur émotionnelle, les véritables évènements sont étouffés et cela tient dans le fait que les quelques journalistes constituant le contre-pouvoir sont bâillonnés. Les plus grossiers mensonges d'état couvrent des actes inhumains, on nous parle de guerre pour sauver la paix, ou encore de lutte contre un terrorisme fictif. C'est une maigre poignée d'hommes qui contrôle l'entièreté de l'Information actuelle, et ce sont ces mêmes hommes qui possèdent de grands groupes industriels mondiaux. [...]
[...] La soumission au niveau social et individuel est-elle inhérente à la société actuelle ? SOMMAIRE : Introduction Soumission actuelle et théorie du pouvoir Les nouvelles normes sociétales La consommation de masse L'appartenance à un groupe La place de la soumission au travail II/ Les comportements de l'individu face à la soumission Une servitude violente et complète La soumission : un concept plutôt qu'une réalité Conclusion Bibliographie Introduction : La soumission est un élément indissociable de l'histoire de l'Homme. En effet, celle-ci a toujours été présente, mais elle a joué un rôle majeur dans la construction de notre société contemporaine. [...]
[...] Ainsi, la soumission a su évoluer de concert avec la société pour s'y incorporer au mieux. Cette évolution, cette adaptation de la soumission si elle est vraie pour la société en général l'est tout autant en ce qui concerne le monde du travail. Ainsi, au travail, la soumission est toujours bien présente; et pourtant, avec les profondes mutations que ce dernier a enregistrées, on aurait pu imaginer que la soumission tendrait à disparaître. En fait, là encore elle a su s'adapter et est même parvenue à se rendre plus difficilement visible. [...]
[...] Il nous semble important de souligner que l'anarchie n'est pas la loi du plus fort, et bien au contraire, la loi de tous. L'anarchie ne refuse pas les institutions, dès lors que celles-ci sont admises par tous. Disparition de la hiérarchie et du Dieu Argent sont les centres névralgiques de cette théorie. Dès lors, l'ouverture peut se faire et une société différente est possible. Nous pouvons parler d'une communauté de pirates ayant vécu au dix-huitième siècle qui partageait égalitairement tous les butins ramenés. [...]
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