Le travail est un élément incontournable de toutes sociétés modernes, à la fois mal aimé et aussi fortement désiré car c'est la source d'un certain épanouissement, favorisant notamment la socialisation et l'intégration.
Cependant on constate qu'aujourd'hui seuls les éléments négatifs ressortent du lien avec le monde du travail, notamment avec l'évolution des conditions de travail qui est une source de souffrance au sein de certaines entreprises (cas extrêmes des suicides chez France Telecom).
Les conditions précaires des contrats, le chômage, l'augmentation des cadences, les « mises sous pression » concourent à l'augmentation du stress chez les employés autant que chez les cadres.
Ainsi c'est cette dualité bien-être / mal-être au travail, en lien avec l'organisation du travail notamment, qui va nous intéresser ici (...)
[...] Les tâches dangereuses donnent naissance à une peur spécifique. Face aux souffrances nées des mauvaises conditions de travail, physiques ou psychiques, les salariés construisent des stratégies défensives, sans qu'ils ne s'en rendent compte, de sorte que la souffrance n'est pas immédiatement repérable et cela ne fait que compliqué son traitement. Avec ces stratégies inconscientes, le consentement provient de ces défenses et met à distance notre responsabilité dans l'exercice du mal. Adhésion ou résignation fonctionnent comme des défenses face à notre conscience, à notre responsabilité : cela banalise le mal. [...]
[...] Les clichés sur le bien-être Aujourd'hui, il est fréquent d'entendre que les entreprises font des efforts du côté de la prévention de la souffrance au travail, mais les initiatives qui développent le bien-être au travail sont beaucoup plus rarement mises en avant. Une des raisons à cela est qu'à la notion de bien-être est attachée de nombreux clichés. On va prendre ici l'exemple de deux d'entre eux : l'ergonomie et le salaire. L'idée commune est que l'ergonomie est le meilleur moyen d'amélioration des conditions de travails. [...]
[...] Finalement, intéressons nous au facteur pointé du doigt comme la principale source de souffrance au travail, le stress. L'accord interprofessionnel sur le stress le définit de la façon suivante: "un état de stress survient lorsqu'il y a déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face.", on voit que cette définition se polarise sur la façon individuelle de percevoir, c'est-à-dire la psychologie individuelle, qui est posée comme défaillante. [...]
[...] Les conditions précaires des contrats, le chômage, l'augmentation des cadences, les mises sous pression concourent à l'augmentation du stress chez les employés autant que chez les cadres. Ainsi c'est cette dualité bien-être/ mal être au travail, en lien avec l'organisation du travail notamment, qui va nous intéresser ici. La question à laquelle on va tenter de répondre est la suivante : Quelle est l'influence de l'organisation du travail dans l'épanouissement au travail ? Le mal-être est-il inhérent à tout travail ? Tout d'abord, commençons par une définition du mal-être au travail. [...]
[...] - COMMUNICATION ET ECHANGE : échanger et communiquer avec eux et leur montrer le sens qu'a leur travail pour eux et pour l'organisation. - BONNE AMBIANCE : susciter leur enthousiasme, créer une bonne ambiance au sein de l'équipe de travail, de l'humour dans l'équipe. - RECONNAISSANCE : faire sentir aux travailleurs qu'ils font du bon travail. Ainsi, il n'est pas incompatible de faire évoluer les méthodes de management, qui ont une influence certaine sur le bien-être des travailleurs, et de conserver les objectifs classiques des organisations de recherche de la performance, d'augmentation de la productivité et de profit. [...]
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