Souci du Corps, beauté, jeunesse, réalité sociétaire, Martine Fournier, Yves Travaillot, Le corps, emblème de soi, Les Français à la conquête de leur corps, idéal corporel
Selon l'exposition ayant eu lieu à Lausanne en 2000, le XXe siècle fut défini comme étant le « siècle du corps ». Autrefois, tout ce qui importait par rapport au corps consistait en la chance d'y habiter. Notre seul souhait était de pouvoir y habiter le plus longtemps qu'il était possible même si que notre espérance de vie n'était pas très élevée comparativement à nos jours. Une fois cette préoccupation mise de côté, la société, en plus de vouloir vieillir, commença à se soucier de sa jeunesse ; beauté extérieure ne permettant pas au physique de dévoiler l'âge. Concept un peu surréaliste auquel la technologie, la science ainsi que la médecine trouvèrent intéressant et profitable. En France, le début du XXe siècle fut marqué par l'intérêt en hausse de l'importance de l'apparence extérieure.
[...] Maintenant que la nudité s'exposait de plus en plus, les normes de beauté ne laissaient pas de place à l'imperfection. Cette période suscite beaucoup d'intérêt et croît de manière signifiante pour laisser place à la prochaine période, la première moitié des années 1980. De 1980 à 1985, il fut possible d'identifier une certaine obsession à vouloir modeler, manipuler et transformer son corps[8] Le sujet prend de l'expansion et amène une certaine baisse dans les institutions politiques et religieuses par exemple. [...]
[...] Certains diront que grâce à l'argent, tout est possible et que la beauté et donc, l'estime de soi, s'achètent. Cette pensée populaire de la société des deux derniers siècles devrait disparaître. Ce n'est pas en atteignant un idéal corporel grâce à l'investissement d'argent ou en abîmant la santé que l'on réussi à acquérir plus d'estime de soi. Celle-ci se fait grâce à l'acceptation de soi et ne se fait pas du jour au lendemain. C'est un cheminement demandant un certain travail qui permet entr autres d'obtenir un bien-être psychique. [...]
[...] Qu'en est-il des moyens entrepris, du temps et de l'effort consacrés pour l'obtention du corps idéal ? Une fois cet idéal acquis, est- ce que cela met un terme à cette frénésie ou ne fait-il pas en sorte de vouloir suivre l'évolution du courant sociétaire ? N'est-il pas plus facile d'être tenté de suivre tous les idéaux de la société au fur et à mesure qu'ils naissent ? Avec cette quête vers la jeunesse infinie et au corps de déesse envié par la société, n'aggravons-nous pas des problèmes sociaux s'attaquent justement à notre bien-être psychique ? [...]
[...] Que ce soit dans les médias, les journaux, les sciences, etc. ils démontrent tous un intérêt des plus évidents en ce qui concerne l'apparence physique et la soumission de celui-ci à se soumettre à un certain idéal corporel. Encore aujourd'hui, les normalités ne sont pas forgées dans du béton, mais ce n'est pas pour autant que la discrimination sociale n'existe pas. En fait, elle ne cesse de faire des ravages monstrueux sur l'intégrité de la société et de ses mœurs. [...]
[...] C'est donc pourquoi, tout comme notre identité intérieure, notre irréprochable corporel serait capable de s'adapter aux normes de la société tout en reflétant notre identité personnelle. Martine Fournier. P.22 Yves Travaillot. P.24 On se met au service de notre corps grâce à l'alimentation, les cosmétiques, les exercices physiques, les conseils médicaux et l'habillement Yves Travaillot. P.24 Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle? disait la Reine dans Blanche Neige, Martine Fournier. P.22 Par exemple, une personne ne dégageant que du négatif serait laide et stupide. Il ne faut pas oublier que le dossier date de 2002. Yves Travaillot. [...]
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