Durant la séance du 23 novembre 2007, j'ai assisté à la CMC organisée par Rémi, Hélène, Pierre-Louis, Joffrey et Baptiste sur le thème de la solidarité. Durant ces 4 heures, nous avons rencontré un groupe de jeunes handicapés mentaux à qui nous avons fait visiter les infrastructures de l'ICAM et de la résidence. Nous avons fini cette séance par un repas tous ensemble dans une cuisine de la résidence. J'ai beaucoup apprécié cette séance où nous avons eu la possibilité de discuter avec des personnes handicapées de notre âge. Le terme de « solidarité » est apparu lors de la séance lorsque l'animatrice du groupe s'est présentée, elle a donc expliqué les objectifs et les infrastructures de l'association qui s'occupe de ce groupe de jeunes handicapés. On peut donc considérer le terme solidarité comme étant le sentiment d'un devoir moral envers les autres membres d'un groupe. Par conséquent, on peut associer le mot solidarité à la pauvreté, le handicap, la malnutrition dans le tiers monde …. Elle peut s'exercer au niveau local comme au niveau international mais ce dernier est beaucoup plus récent (création au début des années 1990). La solidarité est née en raison de différents problèmes de société. Cependant, les personnes aidées ne risquent-t-elles pas de se reposer sur ces aides ? Nous allons donc essayer de répondre à la problématique suivante : La solidarité ne crée-t-elle pas des assistés ?
[...] On peut donc assimiler la solidarité humaine comme un lien fraternel et une valeur sociale importante qui unissent le destin de tous les hommes les uns aux autres. C'est une démarche qui fait prendre conscience que tous les hommes ont des besoins que peut lui procurer autrui. Aujourd'hui, de nombreuses associations viennent en aide aux personnes rencontrant des difficultés d'intégration dans la société. Cependant, on s'aperçoit que de nombreuses associations refusent l'assistanat comme devise, c'est le cas du Secours populaire par exemple. [...]
[...] Une solution de facilitée s'offre à eux et il est difficile de s'en séparer. Cependant, on peut penser que leur fierté personnelle vont les pousser à se détacher de ces aides qui pourraient être destinées à des personnes encore plus dans le besoin. Conclusion : On vient de voir que la solidarité est donc un phénomène nécessaire dans notre société mais qu'elle pouvait aussi avoir des dérives négatives puisque trop d'assistanat pèse sur ceux qui se battent pour s'en sortir, ralentit l'économie et provoque de l'injustice entre ceux qui travaillent et ceux qui profitent. [...]
[...] On peut alors se demander s'il n'existe pas d'autres alternatives pour aider les personnes nécessiteuses, des solutions qui n'engendreraient pas de dépendance. La meilleure façon de sortir de la misère est le travail. D'ailleurs, des associations telles qu'Emmaüs et les Restos du Cœur proposent une réinsertion par le travail, à côté de leurs actions de secours. Encore faut-il trouver du travail, pouvoir le conserver et que les revenus tirés d'une activité professionnelle soient suffisants pour vivre? Ces critères sont de plus en plus difficiles à atteindre. [...]
[...] II- Solidarité = assistanat ? La solidarité peut également connaître des effets négatifs, comme entraîner la déresponsabilisation de l'individu, c'est-à-dire de l'assistanat. Ce risque apparaît donc comme un argument sérieux contre la solidarité puisqu'elle entraîne une démotivation chez la plupart des personnes malgré les efforts des associations. En effet, ces individus en difficulté ne trouvent plus la motivation nécessaire pour se défaire de l'aide des associations, ils attendent donc qu'on s'occupe à les nourrir, les loger. Les associations sont leur seul lien avec la société, en effet, ces personnes assistées ont moins de contact avec les personnes extérieures, tous leurs dialogues se résument aux simples échanges avec les personnes de l'association ainsi que leur famille. [...]
[...] Nous allons donc essayer de répondre à la problématique suivante : La solidarité ne crée-t- elle pas des assistés ? Nous traiterons tout d'abord les impacts positifs engendrés par la solidarité. D'autre part, nous analyserons les différents risques que peuvent procurer les aides des nombreuses associations. La solidarité : une action nécessaire Jusqu'au milieu du XIXème siècle, les personnes dans le besoin, pauvres et malades, sont assistées par l'Eglise. La charité est un devoir chrétien, elle prend une grande place au sein de la Bible. [...]
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