Le vote apparaît comme un comportement individuel et sociale. C'est un comportement individuel car le vote est secret, il exprime la liberté des électeurs, leurs libre arbitre. Le vote est censier refléter un choix raisonné que l'individu fait en conscience. Dans la vision républicaine, le vote traduit une prise de distance des individus par rapport à ces groupes sociaux d'appartenance. L'individu n'est pas censier voter en fonction des intérêts des groupes auxquelles ils appartiennent mais en fonction de sa raison et de sa conception de l'intérêt générale. L'isoloir est rendu obligatoire en 1912 en France, c'est la métaphore de la liberté d'électeur, de la souveraineté des électeurs. Le vote est l'expression d'un rapport au politique, par rapport à l'offre politique qui est soumisse au vote. Le vote est une aussi un comportement sociale, car il traduit les appartenances sociales du vote, mais c'est aussi une socialisation politique du vote c'est-à-dire des dispositions sociales, des visions du monde incorporée par l'individu en fonction de son milieu social d'appartenance. La sociologie démontre ainsi que à travers la socialisation se joue de puissant mécanisme de reproduction sociale et politique. La famille constitue un lieu privilégié de transmission des préférences politiques et des dispositions politiques durables. 60% des 18,25 ans ont les mêmes orientations politiques de leurs parents. Le rapport au politique se construit précocement à travers des dispositions transmisses par l'héritage familiale. Le comportement sociale traduit l'appartenance sociale. La sociologie du vote a établit des logiques sociales déterminants les comportements électoraux autour d'un idée : On pense politiquement, comme on est socialement. La sociologie du vote établit des corrélations entre l'appartenance sociale et l'opinion politique. On remarque que les correspondances sont moins strictes. Jusqu'au années 1980 en France, l'appartenance à la classe ouvrière étaient une variable fortement prédictive du vote à gauche. Jusqu'au début des années 1980, 80% des ouvriers votaient à gauche soit pour le parti socialiste ou le parti communiste. Maintenant, les choses se sont inversées, au dernière élection présidentielle, 52% des ouvriers ont voté pour Sarkozy lors du second tour. Les logiques sociales du vote n'ont pas disparues mais elles se sont complexifiés. Il y a deux questions déterminantes dans le clivage droite/gauche : Le Libéralisme économique ou le Libéralisme culturel ? Le clivage droite/gauche se cristallise sur le rapport du libéralisme économique (l'intervention de l'état dans l'économie ...) est prédictive du vote à droite. Le libéralisme culturel est le système de valeur favorable relative aux questions de société, favorable à la liberté individuel, à la tolérance, à la permissivité sexuelle, au respect entre les différences culturelles. Ce qui n'est pas favorable au libéralisme culturel, sont l'ordre, la limitation de l'immigration. Le libéralisme culturel est plutôt identitaire de la gauche et joue un rôle de plus en plus important dans le clivage droite/gauche. Plus on s'attache à des valeurs hostiles au libéralisme culturel, plus la probabilité d'être de droite est grande. Le clivage se fait sur les thèmes de l'ordre, de la sécurité,et de l'immigration et moins sur les thèmes de l'économie et de la culture. Le déclin du sociale à déstabiliser les logiques du vote, ce déclin à rendue les comportements électoraux plus volatiles, et plus changeant. Les électeurs plus que dans le passé, se construisent leurs décisions électorales en fonction de l'offre politique et en fonction de leurs appartenances sociales.
[...] La sociologie du vote s'appuie sur des méthodes de sondages, non pas préélectoraux, mais sur des sondages postélectoraux. Grâce aux sondages, nous sommes capables d'objectiver des corrélations entre des variables sociales et les orientations électorales. L'écologie est la science des interactions entre l'individu et son milieu. Les modèles écologiques se sont développés avant le développement des sondages d'opinion. Ils ont ponctionné comme une méthode par défaut. La sociologie du vote intéresse beaucoup les hommes politiques. Avant 1945, on comprend les votes grâce à l'écologie et à la géographie électorale. [...]
[...] La montée de l'individualisme dans les catégories populaires vient du fait que maintenant l'idée de s'en sortir tout seul est possible, mais aussi à cause de l'absence de solidarité de classe entre les ouvriers, ils ont même des intérêts divergents au sein de la même classe. L'ouvrier a plus de haine envers le RMiste que pour le patron. Les ouvriers ont la hantise du déclassement sociale. Le vote des ouvriers se distribue dans l'ensemble des familles politiques. La gauche a perdu le monopole de vote des catégories populaires. Ce qui explique la volatilité électorale, c'est le fait que les individus ne sont attachés à une famille politique. Le clivage gauche/droite est très structurant. [...]
[...] Il y a deux questions déterminantes dans le clivage droite/gauche : Le Libéralisme économique ou le Libéralisme culturel ? Le clivage droite/gauche se cristallise sur le rapport du libéralisme économique (l'intervention de l'état dans l'économie . ) est prédictive du vote à droite. Le libéralisme culturel est le système de valeur favorable relative aux questions de société, favorable à la liberté individuelle, à la tolérance, à la permissivité sexuelle, au respect entre les différences culturelles. Ce qui n'est pas favorable au libéralisme culturel est l'ordre, la limitation de l'immigration. [...]
[...] Il y a des logiques spatiales du vote. L'écologie est sensible à l'impact du milieu spatial de l'appartenance sociale des électeurs. Cette analyse écologique t-elle encore une pertinence ? C'est relatif. On observe un déclin relatif des traditions politiques locales c'est-à-dire les différences entre les territoires se sont estompées. Il y a un phénomène de nationalisation du vote et de déterriolasition. Le vote devient de plus en plus homogène sur l'ensemble du territoire. Il existe toujours des facteurs territoriaux plus complexes. [...]
[...] Entre 60 et des Français se situent sur l'axe droite/gauche. L'instabilité est souvent interne a un parti politique. Peu d'électeurs transgressent l'axe droite/gauche. L'instabilité est souvent interne à une famille politique, on passe du PS aux Verts, de LO au PCF. Certaines catégories sociales sont toujours attachées à une famille politique, et il existe toujours des variables sociologiques du vote, surtout dans certaines catégories fortement à droite comme les indépendants, les commerçants, les agriculteurs, les chefs d'entreprises, et d'autres sont fortement à gauche comme les salariés du public, les enseignants qui sont à 2/3 à gauche. [...]
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