Dissertation illustrée de Sociologie ayant pour sujet le sentiment d'insécurité. Est-ce un mythe ou la réalité ?
[...] Mais l'adoption d'un tel objectif fixe surtout des limites drastiques à la politique, qui finit par détourner l'esprit des citoyens vers la peur d'avoir peur : ils s'inscrivent dans une mythologie du soupçon. Le problème est plutôt de savoir de quel type de sentiment il s'agit et si les politiques qui prennent la sécurité pour emblème ne reposent pas sur le transfert à la sphère politique d'expériences avant tout psychologiques et morales. C. Mises en garde L'insécurité (danger réel) et le sentiment d'insécurité (perception et interprétation des risques) ne sont pas nécessairement corrélés. Les statistiques de l'insécurité sont aussi celles de l'activité policière et gendarmique (enregistrement et classification des crimes et délits). [...]
[...] Novembre 2006 Le sentiment d'insécurité : mythe ou réalité ? EOX Tristan Mouyna EOX Ambroise Pascal Après une analyse du sujet, nous avons choisi d'aborder la thématique proposée à travers l'histoire récente, la sociologie et la philosophie, sans perdre de vue son ancrage dans la réalité de notre temps. I. Prise en compte du sujet II. Chronologie sommaire III. Données sociologiques. Sondages IV. Conclusion philosophique I. Prise en compte du sujet A. L'insécurité : une réalité L'insécurité se manifeste sous des formes très diverses. [...]
[...] L'insécurité est un thème de campagne majeur aux municipales (la droite veut renforcer les pouvoirs des maires, la gauche refuse de shérifiser la police) : L'insécurité est le thème principal des élections présidentielles. Jacques Chirac décrit une France gagnée par la peur Création des GIR. Culture du résultat dans la police. Loi sur l'enfance délinquante. La Commission des Droits de l'Homme juge les lois Sarkozy dangereuses pour les libertés individuelles : Création d'un observatoire de la délinquance. Critique par certains commissaires de police de la culture du résultat III. Données sociologiques. [...]
[...] Les cadres, professions intellectuelles et intermédiaires estiment majoritairement et que c'est plutôt le sentiment d'insécurité qui progresse. Au contraire, plus de trois ouvriers et employés sur cinq pensent qu'il s'agit d'un phénomène objectif. Les français éprouvent différents niveaux d'inquiétude dans les nombreuses situations de la vie quotidienne. C'est ce que l'on étudie dans l'annexe 1. ANNEXE 1 Question : Voici un certain nombre de situations dans lesquelles vous pouvez vous trouver dans votre vie quotidienne. Pour chacune d'entre elles, pouvez-vous me dire si vous éprouveriez beaucoup d'inquiétude, un peu d'inquiétude ou aucune inquiétude ? IV. [...]
[...] La sécurité est un fait, mais c'est aussi un droit. L'insécurité n'est pas la simple expérience du déni, mais crée une inquiétude diffuse et dangereuse. B. A méditer Tristement, n'est-on pas réduit à remplacer sécurité par insécurité dans cette citation de Hegel (in Principes de la philosophie du droit) : Lorsque quelqu'un marche dans la rue en pleine nuit sans danger, il ne lui vient pas à l'esprit qu'il pourrait en être autrement ; car l'habitude d'être en sécurité est devenue pour nous une seconde nature et l'on ne se rend pas compte que cette sécurité est uniquement le résultat d'institutions particulières. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture