Cours de travail social retraçant la ségrégation sociale au travers des différents mouvements spatiaux des populations, d'un point de vue sociologique. Document de quatre pages environ au format Word décomposé en quatre grandes parties et illustré par des schémas.
[...] En ceci, les ghettos n'existent pas en France. L'école de Chicago définissait les ghettos par les différents statuts. Chaque ville voit se construire des enclaves ethniques. Dans les années 1970, LEMAIRE et CHAMBOREDON, montrent que la population de grands ensembles, est tout sauf homogène. Compte tenu des modes d'accès aux logements sociaux, la population des grands ensembles ont en commun, un niveau de ressources bas. Ex : HLM de transit : le logement n'est que passager HLM cul de sac : le logement est pour la vie. [...]
[...] La banlieue est trop médiatisée. Il n'y a pas davantage de rmistes en banlieue qu'ailleurs. Aujourd'hui, les inégalités sont tellement visibles, qu'elles deviennent insupportables. Avant, il y avait : -fluidité : on pouvait partir des HLM -non visibilité : les gens restaient dans leurs ghettos On a essayé de mélanger des gens HLM et lotissements . pour créer de la mixité résidentielle. Le résultat est négatif, les gens avec des ressources s'en vont, les autres créent des tensions. Ex : Marseille et ses quartiers nord. [...]
[...] Le centre de Paris se vident, surtout les banlieues populaires et les taudis. On fait appel à la main d'œuvre immigrée qui s'installe dans les lieux laissés par les ouvriers. Après la rénovation, les bourgeois retournent au centre. Les prix fonciers augmentent, et ne viendront s'installer que des riches. Les HLM se détériorent, les ouvriers vont acheter une maison. Les HLM sont habités par les immigrés qui ont été vidés du centre. Mixité résidentielle et la discrimination positive affirmative action La banlieue peut être considérée comme la crise des logements. [...]
[...] La ville va procéder par agrégation ou ségrégation. Au début du siècle, l'école de Chicago, comparait la ville à une mosaïque (habitude résidentielle, ethnique). Pour eux, la ville est un laboratoire social. Chaque quartier, zone d'habitation a ses propres caractères (architectural, mode de vie La ville est divisée en secteur, mais elle n'est pas réductible à la moitié de ses parties. Elle va organiser ses groupes sociaux. Il y a un point important : c'est la notion de centralité (pouvoir, échange, lieux de culte, loisir Le cœur géographique a un certain nombre de propriétés : -géométriques : noyau initial de la ville -représentations symboliques liées à des lieux emblématiques (tour Eiffel). [...]
[...] Ils vont rompre avec les anciennes cohabitations, et vont vivre dans des quartiers où ils sont exclusivement représentés. Cf la tyrannie des petites décisions de SCHELLING. Pour lui, il y a 3 processus de ségrégation : -résultat de l'action collective organisée. C'est l'action de groupes qui va discriminer, exclure. Cette ségrégation est le fruit d'une action collective -effet des inégalités : moins vous êtes payés, et plus vous habitez loin du centre. -résultat collectif émergent de la combinaison de comportements individuels discriminatoires (sexe, âge, appartenance religieuse, couleur de peau Nous sélectionnons constamment des voisinages. [...]
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