Dissertation de Sociologie sur les caractéristiques des votants FN. Le vote FN est-il seulement un vote de droitiste classique ? Ou ne convient-il pas distinguer un autre type de votants, nommés "les ninistes" par la sociologue Nonna Mayer ?
[...] Oui bien sur c'est évident toute l'histoire le démontre”. Pourtant, seulement 30% des électeurs FN affirment que des races sont moins douées que d'autres. Daniel Bizeul dans son ouvrage Un sociologue au Front National affirme dans la même lignée que s'il est juste de tenir le parti du F.N. pour un parti raciste et antisémite du fait de l'importance accordé aux différentes races dans leur projet politique, il ne faut pas en déduire le racisme des militants ou de ses électeurs. [...]
[...] Elle défend les profits et les privatisations. Les électeurs du Front National partagent souvent un ensemble de valeurs communes mais elles n'ont pas pesé de la même manière pour chaque votant sur la décision électorale. Au moment de voter, chaque électeur arbitre entre des valeurs concurrentes. Le vote Le Pen résulte de la combinaison de plusieurs motivations, semblable électeur à l‘autre mais auxquelles les votants n'apporte pas la même importance. L'image du parti et de son chef, des valeurs qui ne sont pas partagées par tous Un parti sans véritable influence sur le vote : L'image qu'ont les électeurs des candidats, du parti qu'ils incarnent et des idées qu'ils défendent sont difficiles à distinguer. [...]
[...] On retrouve ici la question du vote protestataire, longtemps utilisé pour expliquer le vote Front National. Au font "la crise" c'est l'anomie au sens de DURKEIM c'est à dire la déstructuration d'une société due à la disparition totale ou partielles des normes et des valeurs communes à ses membres additionnée à la perte d'un sens donnée au monde et à la société. Cette crise à ceci de particulier qu'elle touche certaines catégories de la société plus que autres :Le Pen trouve, aujourd'hui, ses soutiens privilégiés dans les catégories où ces frustrations sont les plus fortes, ce sont les individus les plus fragiles qui ont soit un faible bagage culturel. [...]
[...] Ils se définissent en majorité comme des privilégiés des gens aisés En 1995, un enquête demandait aux électeurs du FN de se situer sur un escalier de dix marches censé figurer la hiérarchie sociale des droitistes choisissaient les cinq marches supérieures. Ils représentent la version sophistiquée et intellectuelle du vote FN, associé à un capital culturel relativement élevé. Pourtant, les véritables sympathisants FN ne semblent pas suffisants pour expliquer à eux seuls les succès électoraux du FN : en de l'électorat considérait le FN comme le parti le plus proche ou disons le moins éloigné de leurs convictions. [...]
[...] Depuis 1995, la courbe du vote FN fait une bosse au centre de l'échelle ce qui s'explique par ce que Emeric Deutsch, Pierre Weill et Denis Lindo dans Familles politiques en France appellent Le Marais c'est à dire ceux qui ne s'intéressent peu ou pas du tout à la politique et se situent pour cette raison au centre. En 1995, ces indécis représentent les 2/3 des personnes qui choisissent la case du centre sur l'échelle gauche droite. Un électeur du Marais sur 5 a voté pour le Pen. Les électeurs du Marais tiennent le discours inverse des véritables votants d'extrême droite : ils ne croient pas à la politique, ne s'y intéressent pas et doutent de l'efficacité de leur bulletin de vote. [...]
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