Le chercheur en Sciences sociales peut faire appel à différentes méthodes pour analyser la réalité sociale. Mais les Sciences sociales, et la Sociologie en particulier, sont des sciences empiriques avant tout. Et la meilleure façon de constituer une connaissance sur les pratiques humaines est l'observation, l'observation participante qui plus est. L'observation participante sert donc comme point de départ et d'analyses en Sociologie. Mais comment le chercheur passe de l'observation participante à la conceptualisation ? Comment généralise-t-il ses observations d'un terrain si "particulier" ? (...)
[...] Interventions sociologiques Illustrer à partir d'exemples le passage de l'observation participante à la conceptualisation. Le chercheur en sciences sociales peut faire appel à différentes méthodes pour analyser la réalité sociale. Mais les sciences sociales, et la sociologie en particulier, sont des sciences empiriques avant tout. Et la meilleure façon de constituer une connaissance sur les pratiques humaines est l'observation, l'observation participante qui plus est. L'observation participante sert donc comme point de départ et d'analyses en sociologie. Mais comment le chercheur passe de l'observation participante à la conceptualisation ? [...]
[...] Il faut ajouter à cela, après-observation pour que le travail soit complet. Et celui- ci commence par la description du terrain tel que l'observateur l'a rencontré Mais pour que le raisonnement puisse se développer, il faut objectiver ce travail de terrain et de description. Effectivement, même si l'objectivité absolue ne peut pas exister dans la méthode de l'observation participante, il faut objectiver son terrain. Afin que la recherche devienne scientifique, que le problème devienne sociologique et que l'on ne reste pas au stade d'observation; démarche qui alors, se rapprocherait plus du journalisme que de la sociologie ou de l'anthropologie. [...]
[...] Et cela le chercheur le fait grâce à cette phase de description, lorsqu'il raconte son terrain comme si on y était Cette phase-là est importante, car elle permet de voir comment le chercheur à aborder son terrain, comment il l'a perçu, comment il s'y est intégré ou pas, de comprendre ses doutes, ses réorientations, ses rencontres donc d'avoir une vision d'ensemble de l'observation. Par exemple, W.F Whyte, nous décrit[3] comment s'est fait son insertion sur son terrain afin de pouvoir étudier le quartier de Corneville. Il a d'abord commencé par feindre de s'intéresser aux problèmes de logements au seins des blocks de Corneville. Mais cela n'a pas marcher. Puis, il a essayé de s'insérer dans un groupe de quartier, mais cela n'a pas fonctionné non plus. Il a alors essayé de s'insérer par les foyers sociaux culturels. [...]
[...] Puis de l'arrivée du chercheur à son départ, il collecte des données : notes, vidéos, photos, entretiens, conversations Cette récolte va lui permettre de pouvoir entamer le travail de description du terrain. Effectivement, à partir du moment où le chercheur quitte le terrain, le travail d'objectivation continue/commence. Pour cela, il doit faire une description brute de son terrain, et ce sont les données récoltées tout au long de son observation qui vont le lui permettre. Avant d'envisager l'analyse et l'interprétation d'ensemble, il va chercher une première compréhension d'éléments conséquents. [...]
[...] C'est-à-dire se décentrer, et ne plus penser aux données récoltés sur le terrain tel quel, mais comme un système de pratiques. L'étude de Philippe Bourgois[9] peut paraître donc limitée aux problèmes économiques d'East Harlem, mais en réalité elle offre une vision du système de la rue d'East Harlem : la condition des femmes et le système patriarcal portoricain dominant, la condition des enfants, le système d'éducation, les conditions sociales . Et toute cette organisation sociale ne serait pas visible à oeil nu sans tout le travail préalable sur le terrain, et après terrain. [...]
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