La sociologie du travail est une branche de la sociologie. La définition pour la sociologie du travail donnée par Georges Friedmann est : « l'étude, sous leurs divers aspects, de toutes les collectivités qui se constituent à l'occasion du travail » a quelque peu évolué depuis que l'on s'intéresse aux labeurs humains. Aux sociologues « fondateurs » tels Karl Marx qui a théorisé, dès 1871, comment le capital soumet le travail à travers des rapports de production, ou Emile Durkheim qui a approfondi en 1893 les notions de division du travail. Dans les années 1960-70 une multitude d'études empiriques a succédé au sein même des usines et des administrations.
[...] Elles se caractérisent par un terme, elles sont utilitaristes, autrement dit on peut les classer dans le modèle de l'homo-economicus. Elles ont des intérêts privés qu'elles cherchent à maximiser. Pour ces femmes, il est nécessaire financièrement d'exercer une activité professionnelle la nuit pour être présentes auprès de leurs enfants dans la journée et ainsi éviter d'avoir à payer des frais de garde. Elles calculent leurs coûts et avantages. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant d'observer une corrélation entre le taux d'abandon de l'activité professionnelle de la femme et le type de son emploi. [...]
[...] Selon cet auteur, la sociologie du travail et la sociologie des organisations ont un point commun : toutes deux engagent la réflexion sur les processus de rationalisation qui traversent la société occidentale depuis la fin du 19ème siècle. Ainsi, elles se sont enracinées dans un programme de recherches expérimentales afin de tenter d'appréhender les effets de l'organisation et des conditions de travail sur la productivité d'une entreprise. En France, c'est à partir des recherches de Michel Crozier que la sociologie des organisations prend un véritable essor à la fin des années 1950 (Claudette Lafaye y fait beaucoup référence tout au long de son ouvrage). [...]
[...] Par exemple, le travail à la chaîne qui impose une exigence maximum de précision et de rapidité est complètement contraire au fonctionnement de l'organisme la nuit. En outre, le sommeil diurne est moins réparateur que le sommeil nocturne et ceci à plusieurs égards : il est plus court, perturbé par des bruits extérieurs, morcelé par rythme de la faim et des activités obligatoires. Ainsi, des troubles physiques découlent de la perturbation du sommeil et de l'alimentation (besoins quantitatifs et qualitatifs modifiés). [...]
[...] Il existe également des problèmes de conciliation entre hommes et femmes, en effet de fortes inégalités persistent puisque les hommes consacrent beaucoup moins temps que les femmes au temps parental. La vie professionnelle et la vie familiale sont extrêmement imbriquées et les hommes et les femmes n'y participent pas de la même façon. Par ailleurs, la seule solution pour améliorer cette situation semble être la collectivité, les hommes et les femmes doivent agir ensemble pour faire évoluer le fonctionnement de l'institution familiale. [...]
[...] Le taylorisme est à la base un mode de production pour faire face à la consommation de masse, et ainsi produire en masse. Ici, l'individu en tant qu'homme n'est pas valorisé. Ce qui compte c'est la production, les bénéfices avant toute chose. Alors que les théories de l'Ecole des relations humaines ont mises en place pour contrer l'OST, en effet Kurt Lewin, par exemple, a montré comment le rôle du leadership pouvait jouer sur les ouvriers. Ce leadership doit favoriser le travail en groupe, c'est à lui de prendre en charge le groupe. [...]
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