Aujourd'hui, les médias occupent une place prépondérante dans la société, mais disposent-ils d'un réel pouvoir sur les hommes ? Les médias forment-ils un quatrième pouvoir ? La tendance pour les auteurs des années 70-80 était d'avancer l'idée qu'il n'existait pas de véritable contre-pouvoir. En effet, il apparaît évident que pouvoirs exécutif et législatif ne peuvent s'équilibrer, quant au judiciaire, il a souvent été mis à mal, tantôt accusé de contrôler les deux autres pouvoirs, tantôt de ne pas être tout à fait indépendant.
L'absence de contre pouvoir est pourtant contraire à l'ordre démocratique. Cependant, de nombreux scandales dont celui provoqué par l'affaire du Watergate ont fait apparaître que les médias sont bien des acteurs majeurs sur la scène du contre-pouvoir. Cependant, les médias ont peu à peu perdu la confiance du peuple quant à l'objectivité des informations relatées, remise en cause par les relations amicales qui se sont créées entre les journalistes et les politiques.
[...] GIDE : L'habileté des grands journalistes, est de pouvoir faire dire à l'imbécile qui les lit : C'est tout juste ce que je pensais ! Pour jouir pleinement de sa capacité de réflexion et de l'objectivité des faits, je crois qu'il est nécessaire de prendre un certain recul, de comparer l'information d'un support à l'autre afin de bénéficier d'une objectivité maximale, quand bien même cela ne suffit pas. Mais chaque citoyen ne dispose pas de cette capacité d'analyse et de remise en cause, notamment les jeunes, certaines CSP moins formées à l'approche critique des choses, les personnes âgées qui vivent de plus en plus recluses, etc. [...]
[...] Pour ces personnes, le pouvoir des médias peut s'avérer dangereux pour eux-mêmes et dans une autre dimension, dangereux pour l'ensemble de la société : on se souviendra à jamais de ce triste jour du 21 avril 2002 où la psychose générée en partie par les médias avait amené un peuple à changer ses convictions et à voter contre et non pour comme le suggère le contexte d'une élection. Bibliographie . Les médias géolocalisés : comprendre les nouveaux espaces numériques par Nicolas Nova . Éditions Fyp Limoges, 2009) . L'écriture de l'actualité : pour une sociologie du discours médiatique par Jean-Pierre Esquenazi. Editeur : Presses universitaires de Grenoble (Grenoble, 2002) . Médias et sociétés par Francis Balle. [...]
[...] Ils étaient très contrôlés par les pouvoirs publics. En France, ce n'est qu'au 18e siècle, avec la naissance de La Presse, par Emile GIRARDIN, que la presse écrite se développe considérablement. Les journalistes de l'époque s'efforçaient de lutter contre la censure qui pouvait prendre la forme d'impôts, taxant chaque page rédigée. Cette méthode permettait par ailleurs à l'Etat de faire disparaître un journal en augmentant la taxe jusqu'à la faillite. La date du 29 juillet 1881 marque un véritable tournant pour la presse écrite et la démocratie. [...]
[...] Peuvent-ils être considérés comme un quatrième pouvoir ? Les faits relatés dans la presse ont-ils tous une force probante ? Sont-ils modifiés, exagérés ou au contraire minimisés ? Afin de répondre à ces questions, il faut examiner en détail chacun des supports utilisés par les médias à savoir : presse écrite, radio, télévision et Internet. La presse écrite est apparue au 15e siècle lorsque GUTENBERG inventa l'imprimante. A cette époque, les premiers journaux paraissent sous forme de petites feuilles et contiennent peu d'informations mais sont riches en ragots et en publicité. [...]
[...] Les médias forment-ils un quatrième pouvoir ? La tendance pour les auteurs des années 70-80 était d'avancer l'idée qu'il n'existait pas de véritable contre- pouvoir. En effet, il apparaît évident que pouvoirs exécutif et législatif ne peuvent s'équilibrer, quant au judiciaire, il a souvent été mis à mal, tantôt accusé de contrôler les deux autres pouvoirs, tantôt de ne pas être tout à fait indépendant. L'absence de contre pouvoir est pourtant contraire à l'ordre démocratique. Cependant, de nombreux scandales dont celui provoqué par l'affaire du Watergate ont fait apparaître que les médias sont bien des acteurs majeurs sur la scène du contre-pouvoir. [...]
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