Numéro de la RFS de 2005 consacré à Max Weber. Ensemble de travaux faisant retour sur ce grand auteur de la sociologie, souvent maltraité par les différentes relectures. Ce qui conduit à le revisiter en présentant et en illustrant les grands thèmes de sa sociologie.
Présenter et illustrer un auteur, c'est voir alors la cohérence de son œuvre, primo la correspondance entre la méthode prescrite et son application, secundo la cohérence des analyses au fur et à mesure des textes parus. Mais comme la cohérence est toute rétrospective, on peut aussi chercher des contradictions, de trois sortes : celles qui indiquent des changements dans l'analyse en raison de nouveaux problèmes, ce qui opère finalement un retour sur la cohérence ; celles qui indiquent des points critiques, voies ouvertes par l'analyse mais non explorés, faute de temps ; celles qui indiquent des points d'achoppement, problèmes que la méthode ne peut percer.
[...] Or, ces motivations provenaient pour une grande part des représentations issues de ces croyances. a. Le calvinisme : P123 Dieu veut l'efficacité sociale du chrétien, car il entend que la vie sociale soit conforme à ses commandements et qu'elle soit organisée à cette fin. Il suit que l'activité professionnelle, laquelle est au service de la vie terrestre de la communauté, participe aussi de ce caractère. L'amour du prochain s'exprime en premier lieu dans l'accomplissement des tâches professionnelles données par la lex naturae ; il revêt ainsi l'aspect proprement objectif et impersonnel d'un service effectué dans l'intérêt de l'organisation [P124] rationnelle de l'univers social qui nous entoure. [...]
[...] Mais surtout cela a un effet en retour sur la manière dont on comprend les actions des autres. «L'intellectualisation et la rationalisation croissantes ne signifient donc nullement une connaissance générale croissante des conditions dans lesquelles nous vivons. Elles signifient bien plutôt que nous savons ou que nous croyons qu'à chaque instant nous pourrions, pourvu seulement que nous le voulions, nous prouver qu'il n'existe en principe aucune puissance mystérieuse et imprévisible qui interfère dans le cours de la vie ; bref, que nous pouvons maîtriser toute chose par la prévision. [...]
[...] mais aussi du «comment de la composition des interactions en effets sociaux globaux (exemple de la monnaie qui devient outil d'échange généralisé parce que tous en viennent à anticiper que les autres la désirent également). Je ne détaille pas les définitions, vous les trouverez facilement. Je ne détaille pas les définitions, vous les trouverez facilement. Economie et société. Tome I. Chapitre III Je ne détaille pas les définitions, vous les trouverez facilement. Economie et société. [...]
[...] Ceci nous conduit à comprendre la stratification d'une société donnée Les sources d'une stabilité de la stratification sociale Pour MW, la structure sociale dépend de la capacité à former des modes de relation autonomes et stables puisque tout le problème est que chacun cherche dans la société à obtenir une part de pouvoir («chance de faire triompher au sein d'une relation sociale sa propre volonté, peu importe sur quoi repose cette chance La stabilisation s'opère lorsque le pouvoir est devenu domination (sorte de pouvoir légitime, «chance de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé Celle-ci apparaît sous trois formes, domination charismatique (qu'on laisse cependant de côté puisque source plus de changement social que de stratification stable, cf. infra), traditionnelle, légale rationnelle[6]. Exemple de stratification dans la sphère religieuse : l'Eglise, «communauté humaine qui revendique avec succès le monopole de la contrainte psychique légitime en tant qu'elle dispense ou refuse les biens de salut A chaque époque cependant, les stratifications dépendent de l'autonomie relative des différentes sphères. [...]
[...] Tome I. Chapitre IV. [...]
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