Etude de Sociologie relative à la notion de jeunesse. Elle s'appuie sur un travail autour de la sociologie historique de la jeunesse (comment était pensée la jeunesse avant, et qu'elle a été son évolution ?), et présente la jeunesse actuelle en abordant ses spécificités (la thématique de l'allongement de la jeunesse, des seuils).
[...] En réalité, c'est plus sa manière de l'observer (les recherches sociologiques et l'opinion publique), le progrès technique (années la crise économique (1980) et les diverses politiques d'action publiques qu'elle a reçue qui l'on transformé qu'elle-même. Cette idée souligne le poids des instances d'intégration et des structures sociales dans l'évolution de la jeunesse moderne. Mais qu'en est-il de la vie des jeunes d'aujourd'hui ? La jeunesse actuelle doit désormais être étudiée à travers ses principales caractéristiques, notamment sa nette prolongation qui découle de plusieurs facteurs. [...]
[...] Une sociologie historique de la jeunesse I). Les apports de la sociologie de la jeunesse : Savoir comment la jeunesse a été pensée avant nous est une étape importante si l'on veut tenter de comprendre la jeunesse d'aujourd'hui. Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient effectivement de retracer l'histoire des jeunes, leur perception dans la société et d'observer les recherches scientifiques sur cette notion de jeunesse. Les nombreux travaux en sociologie sur cette notion nous montrent ainsi qu'« il existe plusieurs façons de concevoir la jeunesse, de l'approcher en tant qu'objet d'étude (sous la dir. [...]
[...] On peut nommer cette cohabitation post-adolescente (Galland, 2004) car elle met en lien à la fois un statut d'adulte (professionnel) et un statut d'adolescent (avec la dépendance des parents). Cette nouvelle période où le jeune ne poursuit plus ses études mais habite toujours chez ses parents va à l'encontre des dernières transformations du modèle, qui avait jusque là rapproché l'âge de la fin des études avec l'âge de décohabitation avec la prolongation des études (cf. modèle traditionnel), on se rapproche alors à nouveau du premier modèle d'Antoine Prost où existait une période de travail et de dépendance familiale. [...]
[...] La prolongation des études et la massification de l'enseignement sont donc nécessaires pour les jeunes qui par conséquent quitteront le milieu étudiant plus tardivement. Ce décalage temporel va donc retarder inévitablement l'âge auquel les seuils seront franchis et ainsi provoquer de lui-même un prolongement de la jeunesse avec un âge d'entrée dans la vie active plus poussé. On peut d'ailleurs dire clairement que le changement du modèle des seuils a évolué en lien avec l'allongement de la scolarisation, que ce soit au niveau professionnel ou familial. [...]
[...] de Jacques Touzeau p.194) parce que l'on entre dans la société du chômage, avec la fin des Trentes Glorieuses. Cependant, c'est la fin des idéologies révolutionnaires (p.319) : la jeunesse perd de sa force avec la montée de l'individualisme où chacun se replie dans sa sphère privée. On parle beaucoup de conflit de génération dans cette période, et le groupe des hippies, qui critique vivement la société industrielle, ne constitue qu'une minorité en France. Quant aux années 80, force est de constater qu'elles sont marquées par un changement politique avec l'arrivée au pouvoir de la gauche de Mitterrand en 1981 (p.328) et une crise économique, avec les deux chocs pétroliers, qui augmentera considérablement le taux de chômage (plus de 2 millions de chômeurs en 81). [...]
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