La confrontation jeunes de banlieues/policiers - publié le 07/12/2006

Résumé du document

Enquête sociologique (de niveau Licence) s'intéressant à la confrontation entre les jeunes de banlieues et les forces de l'ordre. La problématique soulève la question du rapport conflictuel entre la défense nationale et la société, de l'origine des "violences urbaines".

Extraits

[...] M : Il l'avait dans sa poche. A : Les p'tits couteaux suisses que t'as dans la poche, porte-clé tout ça S : C'est comme si ils arrivent heu, ils t'laissent même pas l'temps d'parler que bambambambambam ! M : Bambam ! Après ils voient qu't'as un couteau, ils vont jouer là- dessus : Ah bah tiens, il l'a sorti avant qu'on arrive heu , voilà (Brouhaha incompréhensible) S : De toute façon, j'étais un témoin numéro un, j'étais en vélo M : Bah oui, toi t'étais là toi ! [...]

[...] S : Ils lui ont mis quatre piges, un truc comme ça. J : C'est normal ! A : C'est normal ! (Brouhaha impossible à retranscrire) M : Tout ça parce que t'as vu, ils sont partis pécho le seul blanc qui était là-bas dans le fin fond du Pas-de-Calais, tu vois c'que j'veux dire (rires). C'est marrant ça, haha ! S : Il a vu que partout ça cramait, il voulait que sa ville passe aux infos, tout simplement ! [...]

[...] A : Non, même pas, ils ont tous courus ! B : Oh ! A : Après chui partis en courant ! Y' avait qu'ça à faire ! B : Hahaha ! Ils t'ont tapé pour rien ? A : Comme ça ! Hé, y'a rien qui a été cassé ! J't'ai dis j'rentre chez oim ! Ils étaient combien ? A : Ah ils étaient trop ! [...]

[...] S : Ouais mais son reup il a fait mon pote ! M : Ouais, mais, il s'est calmé parce que Mais sa fille, elle, elle dit pas mais S : Et Le Pen il a toujours fait mieux ! Abdallah : Le Pen au début il a pas parlé, dès qu'il a passé les premiers tours il a tu vois ? Mmmh ! S : En 2007, il va faire encore mieux hein ! Il a toujours fait plus ! M : Il va faire bien hein ! [...]

[...] On les a parqué avec leurs difficultés énormes. C'qui faut pas oublier c'est que nos parents qui sont venus ici, pour la plupart, c'est pas un exil politique, c'est un exil économique. Il sont venus pour travailler, pour (inaudible). Moi personnellement mon père, il a pas fait l'école au bled, il a pas fait l'école au Maroc ! Y'a un déficit culturel qu'il faut rattraper ! Et j'imagine, pour les familles d'Afrique noire, Martinique, le déficit culturel il est énorme ! [...]