En octobre 2005, notre société française a connu des violences urbaines, qui ont débuté à Clichy-sous-Bois et qui se sont répandues par la suite dans de nombreuses banlieues de tout le territoire, notamment celles de la Seine Saint-Denis et également dans les provinces. Ces violences urbaines ont été déclenchées suite à la mort de deux jeunes adolescents de 15 et 17 ans, qui ont été électrocutés dans l'enceinte d'un poste de source électrique, alors qu'ils étaient poursuivis par la police.
Comment la mort de deux adolescents poursuivis par des policiers a-t-elle pu entraîner de telles violences urbaines dans les banlieues et les provinces françaises ?
Afin de répondre à cette question, je vais m'appuyer sur de nombreuses théories telles que la désorganisation sociale, la théorie inégalitariste, la théorie de la sous-culture et la théorie de l'étiquetage, car elles permettent d'expliquer en partie pourquoi les banlieues françaises sont dans une telle situation et que certains de leurs membres développent une certaine haine et basculent dans la délinquance.
[...] En effet, ces jeunes issus de l'immigration que l'on pourrait qualifier d'hommes marginaux ont beaucoup de mal à s'intégrer à la société, généralement leurs performances scolaires sont médiocres, ils ne pratiquent pas de loisirs, ils sont mal logés, ils ont des parents illettrés et ils souffrent encore parfois de discrimination face à l'embauche du fait que l'endroit où ils résident soit stigmatisé. Ils ne sont donc pas assimilés socialement, et du fait de cette marginalité, cette absence d'intégration, ils se sont démoralisés, et adoptent des comportements souvent valorisés par la sous-culture délinquante à laquelle ils appartiennent. b. La théorie in égalitariste Cette théorie a été développée dans les années 30 par des sociologues américains. [...]
[...] Dans un appartement, il y a trois ou quatre femmes et 25 enfants On comprend pourquoi ces enfants courent dans les rues. Ces violences urbaines ont donc très souvent été expliquées par des questions ethniques par les médias, les politiciens, mais aussi par les membres de la société qui ciblaient très clairement les immigrants, les étrangers. Dès lors cette stigmatisation, cette étiquette dont sont victime les étrangers et les jeunes d'origines étrangères peut expliquer en partie pourquoi certains adoptent des comportements déviants par la suite, car ils se conforment à l'image que la société leur a attribuée, c'est la théorie de l'étiquetage. [...]
[...] De plus, les instances de socialisation famille, école fonctionnent très difficilement. Les parents n'arrivent donc plus à exercer leur capacité de contrôle notamment à cause de l'influence des pairs et les écoles sont à peine capables de faire respecter la discipline. Ces quartiers du fait de leur délabrement (tags, graffitis, boites aux lettres cassées, cage d'escalier insalubre) donnent le sentiment d'être abandonnés, laissés pour compte par les institutions chargées du contrôle social autrement dit par la police, la gendarmerie etc. [...]
[...] Ensuite, je vais montrer que les inégalités qui existent entre les individus, provoquent un certain malaise, un certain décalage, qui peuvent entrainer l'adoption de comportements déviants, notamment chez certains jeunes que l'on pourrait qualifier d'« homme marginal Enfin, dans une ultime partie, je vais montrer comment ces émeutes ont été perçues par les médias français et internationaux et comment les individus vivants dans ces banlieues ont alors été étiquetés,stigmatisé par les médias, les politiciens, la société autrement dit par les défenseurs de la morale. I. De l'anomie à la désorganisation sociale des banlieues La société française est bien dans une situation d'anomie, c'est-à-dire qu'elle connaît un affaiblissement voire même une absence de normes et de règles sociales. Elle n'est donc plus capable d'assurer l'intégration de la totalité de ces membres et d'exercer des forces de contraintes face à cette course effrénée dans l'acquisition des biens matériels. [...]
[...] Sociologie, intégration et déviance : émeutes de 2005 Introduction En octobre 2005, notre société française a connu des violences urbaines, qui ont débuté à Clichy-sous-Bois et qui se sont répandues par la suite dans de nombreuses banlieues de tout le territoire, notamment celle de la Seine Saint-Denis et également dans les provinces. Ces violences urbaines ont été déclenchées suite à la mort de deux jeunes adolescents de 15 et 17 ans, qui ont été électrocutés dans l'enceinte d'un poste de source électrique, alors qu'ils étaient poursuivis par la police. [...]
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