I- La revendication d'une certaine indépendance relative aux conditions de travail par le modèle de travail indépendant
II. La volonté émancipatrice tenant à la fin de la subordination salariale soutenue par le modèle de travail indépendant
[...] Cela parce qu'historiquement dans le modèle du salariat, l'ouvrier se trouvait complémentent soumis à l'organisation et aux conditions de travail mises en place par le patronat. Considéré comme une simple force de travail ou de main d'œuvre pour reprendre les propos de MARX, le développement des corporations en France et des guildes dans le nord de l'Europe a contribué à orienter la modèle indépendantiste sur une organisation du travail plus communautaire, avec plus de liberté et indépendance. Ces corporations n'avaient donc pas le monopole de l'organisation ou de la fabrication de tel ou tel produit manufacturé. [...]
[...] A l'inverse le travail indépendant s'affranchit de toute relation hiérarque. Prônant un modèle basé sur la non-subordination, il offre au salarié un travail plus libre présentent une situation de forte durée de travail, des responsabilités importantes, mais également une assez forte autonomie et des marges de liberté dans l'organisation de leur travail. La perte de sécurité poussant à la recherche du regroupement Les institutions du salariat, par opposition à celle du travail indépendant, offrent une plus grande stabilité. La sécurité d'un emploi issue par une entreprise et dirigé par un patron permettant une plus grande stabilité sur le long terme, va constituer un garde-fou aux risques tenant à la pauvreté permettant ainsi une certaine facilité dans la gestion des temps. [...]
[...] En effet, le travail n'est pas forcément associé à un salaire. Aujourd'hui le travail prend beaucoup de formes différentes, à l'instar du travail rémunéré qui n'est pas du salariat mais qui donne lieu à une contrepartie différente du salariat. Par exemple les professions libérales avec une rémunération ne sont pas des salaires). Le salariat s'incarne sous une forme de travail rémunéré par un salaire dans laquelle la relation hiérarchique entre l'employeur et l'employé est omniprésente. Entre le moyen âge et le XXe s'est développé une forme de travail rigoureusement différente, celle du travail indépendant. [...]
[...] Les différences tenant à la rémunération Au sein du modèle du salariat, de nombreuses tensions font rage entre le rapport salarié patron devenant presque exclusivement monétaire. La logique étant qu'une fois le travail effectué et le salaire versé, le salarié ne doit plus rien. De plus, le salaire que perçoivent les ouvriers étant le salaire naturel est réduit à son minimum. C'est « la théorie du salaire » de MALTHUS et la question du marché du travail. Le travail devient une marchandise, le salaire se situe au prix du marché du travail. [...]
[...] La volonté émancipatrice tenant à la fin de la subordination salariale soutenue par le modèle de travail indépendant La remise en cause du modèle de subordination conduite par le modèle du salariat Le modèle du salariat est inclus dans un ensemble, chacun fait partie d'un échelon du plus bas au plus haut de la hiérarchie. L'ouvrier se trouve soumis à la volonté du patron sans que ses considérations ne puissent entrer en ligne de compte. Dans la seconde moitié du XIXème, on trouve un certain nombre de réaction du milieu patronal que l'on peut regrouper autour du concept de paternalisme. C'est ce que NOIRIEL appel le modèle du « patronage », c'est une forme d'action patronale se modélisant par une action proche de celle du père de famille. [...]
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