Exposé de sociologie se proposant de synthétiser, critiquer et élargir la pensée du sociologue français Jean-Pierre Garnier, sur la flambée des banlieues. Celui-ci se déroule en trois grands chapitres. Document de trois pages environ au format Word pour 1470 mots.
[...] On pourrait donc se demander : quel parti politique est capable d'apporter des solutions efficaces ? Les effets de la ségrégation urbaine, dont l'Etat est le principal responsable, s'aggravent avec le déplorable système d'attribution des logements sociaux qui aboutit à concentrer dans les mêmes quartiers, et parfois dans les mêmes immeubles des populations qui accumulent tous les handicaps sociaux. Dans certaines écoles, les classes sont composées à d'élèves étrangers. Ces constats incitent à la réévaluation de la politique d'intégration des individus : comment intégrer dans de telles conditions ? [...]
[...] Élargissement de la réflexion : A/. Limites du texte : Dans un premier temps, la théorie de ce sociologue est discutable dans la mesure où il pourrait sembler plus juste de dépasser son analyse marxiste trop binaire. D'une part, la société française contemporaine n'est pas découpable en deux ou trois classes, et d'autre part l'analyse des violences urbaines se pose avant tout en termes identitaires et non simplement économiques, pour Laurent Mucchielli, aussi chercheur au CNRS. Il convient de se méfier selon ce dernier des grands types de conceptualisation, tels que le retour des classes dangereuses de la barbarie ou de la lutte des classes. [...]
[...] On tentera finalement d'approfondir notre réflexion sur cette thématique. I/. Les manifestations : Devant l'incompétence des autorités face à cette délinquance grimpante, la recrudescence des actes violents dans les périphéries déshéritées semble incontestable. L'anomie qui se caractérise par une dissolution du lien social et de la prégnance des valeurs, engendre soit la violence sous la forme d'explosions qui provoquent la décomposition de la collectivité, soit une réinvention de solidarités et de liens dans l'organisation de bandes de délinquants ( p.566 du Dictionnaire de sociologie, sous la direction de André Akoun et Pierre Ansart, Le Robert/Seuil, Paris L'exclusion professionnelle est très fortement présente et favorise ainsi le développement d'une économie souterraine. [...]
[...] Introduction : Jean-Pierre Garnier est sociologue, chercheur au CNRS et spécialisé dans la violence urbaine. Dans ce texte, il a tenté d'objectiver son regard sur ces soit disant banlieues dangereuses pour pouvoir expliquer ce fait social d'actualité qui ne cesse d'être stigmatisé et caricaturé par les médias. A quelle condition une société peut faire reculer l'exclusion et réintroduire de la relation là où domine la rupture ? Il s'est donc questionné sur la désintégration sociale et l'origine du sentiment d'insécurité qui continueront, selon lui, malgré le spectaculaire renforcement du volet répressif et du nouvel ordre local ( politique de la ville ) tant que le champ politique ne sera pas également remis en cause dans les débats. [...]
[...] Juger directement le système capitaliste comme responsable de ce problème permet en effet de sortir des discours banals stigmatisants que l'on peut entendre à la télévision. Sa critique de la politique de la ville est également intéressante et courageuse ( pouvoirs occultes sous- tendus B/. Les réalités sociales : Avant de débattre des origines de ce phénomène social, il ne serait pas inutile de vérifier la véracité de ses informations. Ce que l'on peut lire et écouter sur ce malaise des banlieues est-il véridique ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture