Exposé traitant des écoles allemande et française de sociologie. Présentation des fondateurs de chaque école et de leur volonté, des caractéristiques de chaque école et de leurs principes respectifs, ainsi que leur conception de la sociologie et de ses objectifs.
[...] Sa démarche tend à expliquer la société par les individus. (Il ne considère pas la société comme un tout. Mais le débat qui vasurtout marquer la sociologie allemande et les sciences sociales en général est un débat autour des méthodes. Les universitaires allemands tentent de définir les sciences humaies en les distinguant des sciences de la nature. La question qu'ils vont se poser est très complexe: a-t-il une différence entre les sciences de la nature et les sciences humaines? Et quelle est-elle? [...]
[...] L'école française de sociologie. Durkheim reprendl'ambition d'auguste Comte: fonder une science autonome d faits sociaux. IL va occuper le champ intellectuel et universitaire en fondant une véritable école de pensée: le groupe de l'année sociologique du nom de la revue qu'il fonde en 1987. Dès sa nomination en 1887, sur une chair de pédagogie et de science sociale (chair= poste universitaire) à Bordeaux, et puis encore en 1902 avec son entrée à la Sorbonne, Durkheim travaille à la reconnaissance de la sociologie en tant que science en la spécifiant des autres sciences sociales. [...]
[...] Et les sciences de la culture, de l'esprit, sont idiographiques. Elles cherchent les faits particuliers avant tout historiques. Pour Dilthey, les sciences humaines se distinguent des sciences de la nature dans la mesure où elles se rapportent à une réalité produite par l'homme lui-même. Pour lui, le procédé cognitif est différend: "Nous expliquons la nature, nous comprenons l'esprit". On explique les phénomènes de la nature par mesure, par l'expérimentation, on comprend les phénomènes sociaux par l'interprétation: on ne peut les comprendre qu'en se projettant au coeur même de la vie de l'âme. [...]
[...] On ne peut pas parler d'une école allemande de sociologie au même titre qu'une école française. Parmi les sociologues allemands de renom, on peut citer Tonnies ou encore Simmel. Le premier est surtout connu pour un ouvrage publié en 1887: "Communauté et Société". L'état de communauté caractérise pour tonnies des relations sociales fondées sur l'affectivité et l'esprit de groupe tandis que l'état de société caractérise les relations formelles, artifcielles, basées sur l'intérêt individuel. Pour lui, les sociétés humaines tendraient à accorder à l'état de société une place accrue où primeraient de plus en plus les rapports de compétitions et les intérêts individuels. [...]
[...] la sociologie doit être la science qui permettra de remédier à la crise morale et donc de stabiliser la société. Le thème central de la pensée de Durkheim est celui de la relation entre les individus et la collectivité(=société). La question majeure qu'il aborde est la suivante: Comment des individus en apparence dissemblables occupant des fonctions différentes vivent-ils ensemble pour former une société? par quels mécanismes les individus sont-ils intégrés à la société? Sous quelles conditions leurs activités sont-elles compatibles avec le maintien d'un cadre social cohérent? [...]
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