La culture est un terme vaste. D'après Bourdieu, il y a la culturation, l'acculturation, des sociétés pluri ou multiculturelles, une culture scolaire… C'est un mot pluriel, un terme utilisé par les sociologues, les historiens, les psychologues, utilisé dans toutes les sciences sociales, mais aussi en économie. Ce terme n'est pas propre à la sociologie.
Au sens anthropologique, la culture est un ensemble de pratiques, de croyances qui englobent les pratiques alimentaires des hommes jusqu'à leur religion. Il y a peu d'aspects d'une société qui ne soit pas contenus dans ces différences.
Au sens sociologique, on parle des goûts, la culture du bon goût par Bourdieu par exemple ou encore les arts et leur consommation. La société est composée d'individus d'agrégats d'individus possédants des cultures diverses, des mœurs culturelles différentes. Toute société est pourtant porteuse d'une culture.
La culture est assimilée à la consommation des biens culturels. Une société possédant des biens symboliques doit être comprise dans un cadre historique, sociologique et économique. Les sociologies de l'art, du quotidien, du corps, de la mode, de la science, de la connaissance, des croyances religieuses sont des cultures.
[...] - Transformer les formes de production et de construction des œuvres, permettre un champ d'interactions sociales où les frontières entre culture élitiste et culture populaire seraient abolies. Les œuvres d'art peuvent être révolutionnaires, mais sans avoir fait de révolution. Les cultures populaires peuvent jouer des œuvres d'art savantes, Bigard joue Molière par exemple. Malgré les analyses de Passeron, on doit quelque chose à Bourdieu, la catégorisation des cultures selon les classes sociales. Sociologie de la lecture C'est une pratique culturelle fondatrice. Qu'est-ce que lire ? Qu'est-ce qu'un livre, un lecteur, un auteur ? [...]
[...] Il existe des différences de genres littéraires selon le sexe (les femmes lisent plus de romans d'amour par exemple). L'état intervient, c'est le protectionnisme. Si les gens lisent moins, le prix des livres augmente pour que les éditeurs s'en sortent. Le nombre de romans publiés est en hausse, mais le nombre de pages par titre paru est en baisse. Les autres pays Européens constatent eux aussi une baisse de la lecture. Même si le constat est le même, les critères sont différents. [...]
[...] L'évolution de la culture est liée à l'économie. Sur l'exemple des livres, la culture dite humaniste doit avoir une industrie protégée car la lecture est en baisse. Les coûts élevés de production et de stockage ne doivent pas pénaliser les lecteurs. Il y a donc des mesures de l'état pour préserver les petits éditeurs (sous Jack Lang, le livre avait un prix unique pour protéger les artisans). La concentration horizontale Cela signifie que la presse, la musique, les films, peuvent appartenir au même grand groupe comme Hachette. [...]
[...] Le service public tente de répondre à des besoins culturels du public. C'est une notion difficile à mesurer et subjective. On tente d'appréhender la demande par des enquêtes ou des audits et on vérifie le degré de satisfaction. Il faut également attirer le non-public. Le département des études et de la prospection emploie des sociologues. Olivier Daunat écrit à ce sujet Les Français face à la culture, de l'exclusion à l'éclectisme On entre dans une logique économique de production et de diffusion des biens culturels. [...]
[...] C'est de plus en plus dur de tous les stocker. Le nombre de livres publiés aujourd'hui est incalculable, alors qu'en numérique, on peut tout stocker facilement. Le rapport à la musique L'univers du son ne cesse de se répandre. La musique a beaucoup intéressé les philosophes car elle fait se côtoyer deux temporalités différentes. Il y a la temporalité chaude, au moment où elle est jouée (lors d'un concert par exemple, d'un rassemblement de musiciens). Il y a le temps froid, où l'on voit les partitions, les rythmes, les mesures. [...]
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