Comme nous l'avons vu dans l'introduction, les acteurs économiques modernes ne pensent pas que la réussite économique soit liée aux codes moraux, ils évoquent eux la poursuite de l'intérêt personnel. En effet, un pays connaît un succès économique si les acteurs de la société sont poussés à rechercher leur intérêt personnel, et qu'ils ne se soucient pas des exigences morales et des valeurs. Selon eux, c'est cette méthode qui va permettre de faire fonctionner correctement les mécanismes de marché et qui permettra d'obtenir de bons résultats et donc de connaître une prospérité. De plus, l'auteur évoque le fait que se soucier des devoirs moraux n'est nullement bon pour l'économie ...
[...] Il ne faut cependant pas ignorer le rôle de ces codes moraux, ni sous estimer celui des institutions qui permettent de réaliser les activités économiques. En effet, les institutions jouent un rôle important dans les échanges, elles sont d'ailleurs étroitement liées aux codes moraux, cela s'explique par le fait que les institutions sont basées sur les comportements communs et la confiance réciproque présente dans les échanges. De plus, s'il n'y a pas d'institutions, cela peut s'avérer très destructeur pour une société et surtout pour la population qui y vit. [...]
[...] En conclusion, l'auteur affirme que l'existance de codes moraux est importante pour le fonctionnement de l'économie. De plus, il évoque une fois de plus l'importance du sentiment de confiance, en la négligeant, cela peut nuire à la société, l'auteur le prouve en citant pour exemple les problèmes que connaissent les pays du Tiers-Monde. Il relève aussi l'importance de developper d'autres stratègies que la poursuite du profit pour les économies qui ne maitrisent pas les biens publics. Puis, en ce qui concerne le crime et la corruption, il pense que l'emprise que peuvent avoir ces deux aspects vient du sous-developpement des normes qui peuvent exister dans l'économie et qui va alors donner un rôle aux organisations armées, telle la Mafia en Italie. [...]
[...] Nous verrons ici le cas de l'Italie, où les codes moraux sont utilisés pour combattre l'illicite et qui permet aussi de réduire le rôle de la Mafia dans les opérations gouvernementales. En fait, ils se proposent de remédier aux problèmes que connait la société par la déontologie,(ensemble des règles morales qui régissent l'exercice d'une profession ou les rapports sociaux de ses membres) mais cela peut-il fonctionner? L'auteur évoque que les italiens sont sceptiques sur le fait que cela puisse apporter des changements significatifs sur les comportements, il l'explique en disant que cela paraît difficile à obtenir. [...]
[...] Smith pensait que les codes moraux avaient un rôle bénéfique pour des raisons politiques ou sociales, quant au domaine économique, il est résumé dans l'exemple du boucher-brasseur-boulanger. En fait, pour lui, cela voulait dire que si chacun cherche son interêt personnel, il n'y a pas besoin de faire intervenir des codes moraux pour expliquer les activités économiques de chacun. Cependant, on peut poser une première limite, en se demandant si toutes les activités économiques reposent toutes sur ce type d'échanges où chacun trouve son avantage. [...]
[...] De plus, l'auteur évoque le fait que se soucier des devoirs moraux n'est nullement bon pour l'économie. Pour illuster cette affirmation, l'auteur utilise l'exemple que Smith a cité dans La Richesse des Nations concernat le travail du boucher, du brasseur et du boulanger, Smith, dans cet exemple montre que l'on n'attend pas que ces trois hommes se soucient de l'humanité, mais plutôt qu'ils se soucient d'eux-même: Nous nous fions non pas à leur amour de l'humanité, mais à leur amour de soi. [...]
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