Auguste Comte est un auteur difficile à comprendre aujourd'hui, car il écrit dans un très bon français. C'est pour quoi que le document proposé vous permettra de comprendre à quoi pensait Comte et ce qu'il voulait faire exactement, de façon plus simple, plus abordable que son texte. Ce document n'est pas un résumé, mais un compte rendu, commentaire du texte de Comte.
[...] Dans le but de permettre le vrai caractère nécessaire à la sociologie positive Pour Auguste Comte, la loi des trois états est nécessaire pour la réorganisation de la société au niveau des individus et de la politique. Mais aussi, au niveau de la pensée philosophique. Il parle de philosophie positive qui permettrait aux phénomènes sociaux, non plus, d'être mal expliqués ou mal compris mais d'être grâce au passage de la notion d'absolu à relatif, d'être prouvé et d'avoir une bonne base. [...]
[...] : sa démarche philosophique ignore volontairement les causes premières ( en philosophie scolastique, selon le raisonnement dit de causalité ou cosmologique, la cause première est Dieu). Le terme de positivisme existait déjà avant Comte. On parlait déjà de sciences positives à la fin du XVIIIe siècle. Saint-Simon employait déjà le terme de positivisme. Auguste Comte l'a répandu en philosophie. La connaissance doit reposer, selon Comte, sur l'observation de la réalité et non sur des connaissances a priori. Le positivisme constitue donc une systématisation de l'empirisme accompagné d'une sorte d'une confiance absolue dans la science, fondée sur un déterminisme mécaniste. [...]
[...] L'état futur de l'humanité étant le positivisme, il ressent le besoin d'une religion garante de l'organisation sociale pour rallier les volontés individuelles et substituer le règne de l'humanité à celui de Dieu. Ses principales œuvres : Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société (1822), Considérations sur les sciences et les savants (1825), Considérations sur le pouvoir spirituel (1826), Cours de philosophie positive (1830-1842), Discours sur l'esprit positif (1844), Système de politique positive (1851-1854), Catéchisme positiviste (1852). Dans ce texte, nous avons un extrait de sa philosophie positive. Nous pouvons nous demander comment Auguste Comte voit les choses pour le futur ? [...]
[...] c'est-à-dire à chercher les causes premières des choses. Il se limiterait au comment c'est-à-dire à la formulation des lois de la nature, exprimées en langage mathématique, en dégageant, par le moyen d'observations et d'expériences répétées, les relations constantes qui unissent les phénomènes, et permettent d'expliquer la réalité des faits. La loi des trois états se décrit ainsi : L'état théologique, appelé aussi âge théologique ou fictif selon Auguste Comte, correspond à celui de l'âge de l'enfance de l'humanité. Dans cet état, l'esprit recherche la cause des phénomènes : soit en attribuant aux objets des intentions (fétichisme) ; soit en supposant l'existence d'êtres surnaturels (religion polythéiste) ; soit en supposant l'existence d'un seul dieu (monothéisme). [...]
[...] On rapporte la réalité à des principes premiers. C'est la méthode du philosophe écrit Auguste Comte. L'état positif est décrit par Auguste Comte comme l'état viril de notre intelligence L'esprit positif rejette la recherche du pourquoi ultime des choses pour considérer les faits leur lois effectives, c'est-à-dire leurs relations invariables de successions et de similitude. Selon Auguste Comte, le recours aux faits, à l'expérimentation, à l'épreuve de la réalité est ce qui permet de sortir des discours spéculatifs. C'est le premier principe du positivisme. [...]
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