La société moderne se trouve face à des problèmes nouveaux que la société traditionnelle ne peut résoudre, tels que la prostitution, l'alcoolisme, la délinquance. Il apparaît donc nécessaire d'analyser, de comprendre les faits sociaux, afin de pouvoir les résoudre, puis les anticiper. Cette société moderne peut donc aussi être ressentie comme une perte de repères, de contrôle. La sociologie va donc, dans un sens, étudier, décrire, caractériser les deux types de société (traditionnelle et industrielle) qui se succèdent (à partir de 1887, ceci est entrepris par l'allemand Ferdinand Tönnies).
Nous pouvons donc déjà souligner que l'un des principes de la sociologie est de décrire la société, ainsi que ses modes de fonctionnement, avec le plus de rigueur et de précision possible (...)
[...] On partira de l'observation, cette étape paraît important pour crée un type idéal. En observant, un professionnel spécifique, comme un professeur par exemple, on pourra créer un professeur typique, idéal, inscrit dans un contexte historique, personnel, économique . Cette classification pourra alors permettre à d'autre observateurs de comparer un professeur quelconque au professeur idéal On pourra alors observer en quoi il s'éloigne du professeur idéal, les raisons, les causes, les différences. C'est à partir de là qu'on comprendra l'activité sociale. [...]
[...] La sociologie donc, mène à une connaissance du social. Nous allons voir, désormais, par quels moyens elle y accède. Tout d'abord, c'est au XIXème siècle qu'apparaît progressivement l'enquête sociale. C'est l'Etat au départ qui souhaite ce genre d'enquête, il y voit un grand intérêt : il peut ainsi appuyer son contrôle à travers la connaissance qu'il obtient de la société qu'il gère. Parallèlement, tout travailleur du social, toute personne venant en aide, y trouve aussi un intérêt, puisqu'elle cela permet de mieux cibler les besoins, entre autres, des populations dont il s'occupe. [...]
[...] Weber s'éloigne de la même façon de Durkheim dans le sens où il définit les faits sociaux autrement que comme des choses ou des mécanismes extérieurs aux individus. En effet, Durkheim dit qu'on ne peut comprendre les faits sociaux à partir des individus et que la sociologie doit donc être objective alors que, selon Weber, les faits sociaux sont des interactions entre les comportements individuels qui obéissent à des motivations et des intérêts. Le but du sociologue dans ce cas est alors de rechercher et de comprendre quels sont ces motivations et ces intérêts. [...]
[...] La sociologie a un objet propre : l'individu. Il fallait donc pour certains auteurs adopter des méthodes différentes de celles utilisés par les sciences de la nature. De la sociologie compréhensive, qui s'établit essentiellement à travers Max Weber et Georges Simmel, naquit alors un débat extrêmement fertile, traitant des méthodes à utiliser dans la recherche sociologique. Effectivement, Max Weber reprend les empreintes de la méthode compréhensive posées par Dilthey. Ce dernier énonçait en effet que le véritable esprit scientifique est celui qui trouve de l'« intérieur les causes aux conduites individuelles et collectives. [...]
[...] En effet, Le Play s'insinue dans la vie familiale afin de l'analyser. Tout en compensant la perte de temps qu'il occasionne par un dédommagement financier, il interroge les ouvriers sur divers aspects de leur vie. Mais, la sociologie à ses débuts s'est également établie sur un mode différent : selon le modèle scientifique. Effectivement, à ses débuts, la sociologie se calqua sur le mode d'étude déjà existantes dans les sciences de la nature. En effet, à travers une connaissance scientifique (c'est-à-dire construite sur le modèle des sciences exactes), rationnelle, la sociologie révélerait soit-disant les lois qui régissent le fonctionnement de la société. [...]
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