Durkheim / Suicide jeunes/ Suicide collectif / Suicide Anomique
Afin d'analyser notre sujet, nous avons étudié trois œuvres majeures traitant du suicide: une œuvre classique: » Le Suicide » de Durkheim(1897), une œuvre plus contemporaine du XXIe siècle: « Suicide, l'envers de notre Monde » de Establet et Baudelot, et une œuvre à portée plus psychologique: « Le Suicide » écrit par Meerloo. Afin de traiter au mieux notre travail nous nous sommes donc appuyés sur ces données théoriques qui nous on permis de maîtriser les concepts fondamentaux de ce phénomène social.
De plus, nous avons enrichi notre sujet par des données empiriques tirées en plus grande partie d'Internet. Ceci du fait de l'impossibilité de réaliser une enquête de terrain, notre sujet étant quelque peu délicat, nous ne pouvions faire de sondages ou d'enquêtes sans risquer de blesser les proches des victimes ou autres.
[...] Ce que Durkheim et Morselli excluaient dans leurs théories. En effet à cette même époque les jeunes se suicident moins que les personnes plus âgées car l'environnement industriel leur est plus favorable, ils trouvent ainsi plus facilement des emplois, perçoivent des salaires qui leur permettent de disposer d'un pouvoir d'achat croissant et jouissent d'un statut social qui leur assure une place respectée dans la société, alors que les travailleurs plus âgés ont plus de difficultés à s'adapter aux nouvelles technologies de l'économie industrielle. [...]
[...] Ainsi si les hommes se donnent la mort, c'est à cause d'un sentiment obscure d'oppression dû à la diminution d'activité générale; en participant moins à la vie économique leur attention se porte davantage sur leur détresse, ce qui peut provoquer le désir de mort. Mais si les sociétés modernes ont connu une forte augmentation du suicide au XIX ème, elle a réussi à réduire les effets pervers qu'elle avait d'abord engendré, ainsi au XX ème siécle on constate une baisse du taux de suicide. [...]
[...] Suite à l'étude du phénomène du suicide des Jeunes (de 11 à 25 ans)nous en sommes venus à la problématique : Les sociétés modernes sont-t-elles responsables de l'émergence du suicide collectif chez les Jeunes? Après la mise en relations de nos données théoriques, il est ressorti que le suicide n'avait pas de réelles causes, et qu'il était impossible d'en extraire une raison précise mais qu'il résultait plutôt d'une combinaison de facteurs extérieurs à l'individu déterminée par la société qui l'entoure tel que le lieu géographique, la religion, le statut matrimonial, l'éducation, la profession, l'origine sociale etc . [...]
[...] Au cours des 25 dernières années la Corée du sud est passée de l'un des taux de suicide les moins élevés à l'un des plus élevés. Même si la société moderne joue un rôle dans l'augmentation des suicides, les réseaux de socialisation ne sont pas étrangers à ce phénomène. Selon les spécialistes, le fait d'en parler avec d'autres et de sceller des pactes pousse encore plus les personnes suicidaires à passer à l'acte. Le fait de faire des pactes de suicide rassurent ceux qui ont peur de mourir seul. En conclusion, les sociétés modernes ont une influence sur le phénomène du suicide des jeunes. [...]
[...] Les sociétés modernes sont elles responsables de l'émergence du suicide collectif chez les Jeunes ? I. Projet de recherche exploratoire Nous sommes parties du cas du suicide de Toul, deux jeunes femmes de 19 et 22 ans se sont données la mort, en laissant leur véhicule sur un passage à niveau lors du passage d'un train. Et ceci après s'être rencontrées sur internet et après plusieurs autres tentatives de suicide. Cet événement a donc suscité notre attention et notre volonté de traiter ce sujet afin de mieux comprendre leurs motivations suicidaires. [...]
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