Le principe de précaution apparaît au cours de la fin du XXe siècle qui marque une rupture très nette par rapport aux risques du siècle passé. On observe à la fin du XXe siècle que les rapports aux risques ont considérablement changé.
[...] Bien qu'il n'y eût aucun mort, a nécessité une évacuation de personnes. La même année, est arrivé à SEVESO (Italie) un accident qui a donné son nom aujourd'hui au site industriel à risque Seveso Il y a eu une émanation de dioxine personnes directement touchées. Un nuage s'est formé communes dont Seveso ont été touchées. Le bilan exact mettra des années à être connu car il y a une lutte de chiffres et ce chiffre d'intoxication a des effets des années après. [...]
[...] La notion de risque est de plus en plus étendue : pendant plusieurs années, on ne s'est pas préoccupé de l'alimentation. Depuis 15 années, on s'est préoccupé de l'alimentation : on considère que celle-ci est une source potentielle du risque. La plupart des risques aujourd'hui relèvent pour l'essentiel du progrès, de la technique (ex : poulets, crise de la vache folle) Le changement majeur tient du fait que les risques ne naissent que de décisions inconsidérées mais rationnelles (les individus sont intelligents). [...]
[...] (On comprend donc comment en est arrivé le principe de précaution. Installation progressive au niveau international, national et juridique. II) Un principe controversé Un principe flou Il fait l'objet d'un débat car il a plusieurs définitions. ( Définition de la loi Barnier (France) : Le principe de précaution est le principe selon lequel l'absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable. [...]
[...] La société du risque se caractérise par une hypersensibilité au risque. De plus, si les rapports ont changé, les risques ont changé aussi : ils proviennent des progrès de la science. Ils disent que ce principe de précaution vise ces nouveaux risques liés au développement technico- économique. La différence entre les risques (ex pollution) et passés (ex pénurie d'alimentation) sont de plusieurs ordres : lorsque l'on compare ces deux exemples, on remarque que les risques doivent être gérés collectivement. On ne peut le faire individuellement (ex pollution). [...]
[...] Ces risques ont une dimension internationale (par ex Tchernobyl). La société du risque, c'est une société qui génère ses propres risques, qui considère l'ensemble des maux, une société qui fait du risque le fondement de son fonctionnement et qui place le risque au fonctionnement de ses valeurs. Cela ne veut pas dire que la société aujourd'hui est plus dangereuse qu'auparavant, mais que les risques et l'incertitude frappe les consciences. Les sociologues soulignent les paradoxes : Si l'on est de plus en plus sensible aux risques, on a des conditions de vie plus sûres (ex espérance de vie) Alors que l'on cherche de plus en plus à se protéger de risques peu probables (ex OGM), on continue à s'exposer aux risques certains. [...]
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