La société de consommation et les jeunes

Thèmes abordés

société de consommation, jeunes, technologie, économiste, zombies de la consommation, Ramamonjisoa Mandanirina, marketing

Résumé du document

Le terme de "Société de consommation" est aujourd'hui à la mode : qui n'a pas entendu parler du dernier objet à avoir, de la dernière technologie que tout le monde s'arrache ? S'agit-il de simples phénomènes de mode ? Où n'y a-t-il pas derrière ces engouements phénoménaux une certaine recherche d'identité, l'envie de se sentir comme appartenant à un groupe, notamment chez les jeunes ? Dans un premier temps, il est primordial de mieux comprendre ce que l'on attend par "société de consommation" et l'évolution de cette dernière, pour ensuite, dans une seconde partie, comprendre la place des jeunes dans ce domaine.

Extraits

[...] Ils vont donc travailler plus, mettant de côté alors d'autres facettes de la vie. La vie professionnelle prenant le dessus, les relations de couple vont tendre à diminuer (plus de temps pour faire des rencontres, pour sortir Dès lors, les mariages, mais surtout la vie de famille vont passer au second plan : les individus restant plus longtemps célibataires, ils ne voudront donc pas d'enfants immédiatement. Les naissances plus tardives et moins nombreuses signifient une diminution petit à petit de la population, donc baisse du nombre de consommateurs, la demande et donc de la production en générale. [...]

[...] Un public cible : les jeunes[2] A. Pourquoi les jeunes sont-ils autant convoités ? Mais pourquoi choisir la tranche d'âge des adolescents au niveau du marketing ? Si le public des jeunes est particulièrement convoité par les producteurs et les publicités, c'est parce que ceux-ci sont dans un âge de remise en question, et donc facilement influençable. En effet, les adolescents et les jeunes sont souvent en pleine recherche de personnalité, de remise en question, mais aussi de révolte : ils souhaitent faire l'inverse de ce que tentent de leur inculquer leurs parents. [...]

[...] Il y a donc l'idée de l'abondance qui rejoint directement les termes de « société de consommation ». B. L'évolution de la société de consommation[1] À la fin de la Seconde Guerre mondiale, pénurie alimentaire et matérielle font rage : les individus sont donc à la recherche de biens primaires leur permettant de survivre. Les entreprises produisent des biens visant les adultes, les travailleurs et les familles : c'est la naissance des grandes surfaces pour permettre d'acheter de l'alimentaire, des entreprises de production automobile ou encore les entreprises du bâtiment pour la reconstruction des habitations. [...]

[...] Mais qu'est-ce qu'une société de consommation ? De manière synthétique, la société de consommation se définit comme un système économique dont le but est de créer en permanence un besoin chez le consommateur pour pousser celui-ci à toujours acheter, à toujours vouloir autre chose : la société de consommation crée le besoin d'acheter, même si ce que la personne convoite n'a pas forcément les moyens de s'offrir l'objet désiré. Ainsi, la plupart du temps, l'individu n'a pas un réel besoin, un besoin vital, de posséder autre chose, mais c'est la société de consommation, de par ses nombreux moyens, qui va créer ce besoin, nous faire croire qu'il nous faut à tout prix le dernier téléphone portable, les dernières baskets à la mode, la dernière télévision incurvée. [...]

[...] On pourrait donc comparer ce phénomène à une sorte de lavage de cerveau, ou les jeunes se retrouvent coincées entre des valeurs traditionnelles et familiales telles que le sens de la famille, l'entraide, le partage, l'écoute, et des valeurs mises en avant par les médias : la technologie, le high-tech, le paraître, l'égoïsme La publicité et les médias cherchent à façonner les jeunes de manière à ce qu'ils ne réfléchissent plus par eux-mêmes, devenant des sortes de « zombies de la consommation[3] », achetant sans réfléchir. Ici se pose alors la question : comment faire cesser ce phénomène ? Comment permettre aux jeunes de refuser les publicités qu'ils voient et de faire leurs propres choix ? [...]