La socialisation est un processus d'acquisition des manières de faire, penser, sentir, des groupes sociaux auxquels on appartient et de la société toute entière (culture, civilisation). C'est l'acquisition des normes sociales.
La socialisation permet à l'individu de s'adapter à son environnement social. Elle commence dès la naissance et se poursuit toute la vie.
La petite enfance est la période de socialisation la plus intense, l'individu est le plus maniable, le plus apte à apprendre.
Tous les éléments de la socialisation s'intègrent à la structure de la personnalité psychique, façon naturelle, normale de penser.
La socialisation n'est jamais ressentie comme une contrainte. Comme elle est intégrée dans la personnalité psychique, nous n'avons pas le sentiment d'obéir à la contrainte sociale extérieure.
C'est un contrôle social mais non perçu comme tel par l'individu (...)
[...] L'individu perd le sens de la vie, ne sait pas à qui se fier. L'individu est guetté par un désenchantement. Weber préconise le retour aux valeurs traditionnelles. III. Statuts et rôles. Le statut social est l'ensemble de droits et de devoirs associés à une position sociale. Un même statut peut être occupé par des individus différents et un même individu peut occuper plusieurs statuts. Ensemble des positions de l'individu au sein du réseau de relations sociales (position professionnelle, matrimoniale, militant association, père etc.). M'engage à tenir certains rôles sociaux. [...]
[...] Les normes. Les normes servent de guide à notre action sociale, modèles, exemples que l'on suit. Une norme est une règle qui définit la manière de se comporter dans une situation donnée et dont la transgression provoque une sanction négative. Elle n'existe que parce qu'il existe une sanction sociale que la transgression à cette norme est susceptible d'entraîner. Sanction sociale individu adopte un comportement normatif. Il existe deux types de sanction : Une sanction positive qui équivaut une récompense sociale. [...]
[...] Les valeurs Une valeur correspond à la manière d'être ou d'agir qu'une personne ou une collectivité reconnait comme idéale et qui rend estimable et désirable les conduites auxquelles elle est attribuée. Elle fait référence à un ordre moral. Elle définit ce qui est bien ou mal, juste ou injuste. C'est une qualité d'être et d'agir supérieure dont on va s'inspirer. Nous mettons tout le temps en pratique des normes mais pas des valeurs. Les normes n'ont de sens que parce qu'elles s'appuient sur des valeurs, des idéaux. D'après Durkheim ce sont les valeurs qui fondent le lien social, la solidarité. [...]
[...] Dans une société de solidarité organique, la conscience collective est moins forte et les valeurs deviennent donc discutables. Si l'individu n'est plus guidé par des valeurs il est en situation d'anomie. Les valeurs n'exercent plus leur rôle de régulation, l'individu ne subit plus de contrôle social, il est menacé par ses propres désirs qui sont illimités. Durkheim milite pour une morale laïque qui serait la seule valeur compatible avec la modernité. L'individualisme naissant doit s'accompagner du développement des valeurs humanistes (nécessité d'une justice sociale, dignité de l'home). [...]
[...] La cohérence des statuts est plus problématique. Les rôles sociaux sont des comportements que les individus adoptent au sein de leur statut, manière dont l'individu actualise son statut. Rôle : aspect dynamique du statut. En fonction du statut on attend de l'individu qu'il adopte un certain rôle. Trop d'autonomie entraîne de la déviance. La mobilité sociale est la mobilité structurelle (indépendante des individus) ajoutée à la mobilité nette (stricte action des individus : études etc.). La mobilité peut être ascendante ou descendante. [...]
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