La socialisation est à l'origine de nombreux questionnements, tant pour les sociologues et les grands penseurs, tant pour les individus. En effet, chacun à son idée sur ce processus de civilisation, d'apprentissage, des règles de bases de la vie en société, c'est-à-dire les normes et les valeurs. Facteur d'intégration sociale, la socialisation est une contrainte qui ne fait l'objet d'aucune pression mais que la vie en société attribue à chacun : les individus agissent en fonction de leur personnalité tout en inscrivant dans leur conscience les valeurs collectives qui guideront leurs actions.
Aussi, pour que chacun d'entre nous laisse son empreinte, la socialisation doit provenir d'agents sociaux comme la famille, les amis (groupes de pairs), les médias, le travail ou encore l'école. Ce processus permet le renouvellement d'une société malgré les décès évidents. Aussi, il existe deux types de socialisation : la socialisation primaire, qui concerne la petite enfance jusqu'à l'adolescence et une seconde qui se poursuit à l'âge adulte jusqu'à la mort que l'on appelle socialisation secondaire. On observe une disparité entre les auteurs (...)
[...] Certains pensent que la société fait l'individu et que la socialisation primaire est la plus intense et la plus importante, donc l'individu est passif : c'est une approche déterministe. Tandis que d'autres sont d'accord pour dire que la société fait l'individu mais ils ajoutent qu'en retour l'individu participe à l'évolution de la société, qu'il agit sur elle et que la socialisation se fait tout au long de la vie, l'individu est alors actif : c'est l'approche interactionniste. Suite à ces avis divergeant, la société actuelle s'interroge de plus en plus fréquemment sur l'effet de la socialisation suivant le milieu social d'origine des individus : si l'on habite dans un quartier défavorisé, on les mêmes chances de réussir professionnellement que quelqu'un qui vie plutôt aisément ? [...]
[...] En effet, la socialisation est également déterminée par l'entourage c'est-à- dire les groupes de pairs (amis). Nous avons tous des amis venant de tout horizon, de différents milieux sociaux. Une théorie visant à montrer que les enfants se socialisent via leurs pairs a été fondée en 1999 par Judith Rich Harris, une psychologue. Le premier élément de cette théorie est que les enfants d'une communauté ont un besoin de se distinguer, de se confronter à d'autres enfants d'une communauté différente, donc les milieux sociaux seront mélangés car les enfants étant très curieux, le besoin de découvrir l'autre et d'autres cultures est très présent. [...]
[...] Oui, la socialisation est déterminée par le milieu social d'origine Le rôle de la famille 2. Les pratiques culturelles II. Mais elle n'est pas seulement déterminée par le milieu social d'origine Les groupes de pairs (=amis) et l'école 2. Les médias La socialisation est à l'origine de nombreux questionnements, tant pour les sociologues et les grands penseurs, tant pour les individus. En effet, chacun à son idée sur ce processus de civilisation, d'apprentissage, des règles de bases de la vie en société, c'est-à-dire les normes et les valeurs. [...]
[...] Par ailleurs, les moyens de communication de masse, c'est-à-dire les médias, détermine également la socialisation et permettent une unification de la classe populaire et de la bourgeoisie. Car la culture est plus accessible, donc cela donne plus de chance à chacun. Tout d'abord la télévision, c'est un média qui offre un choix de plus en plus large et propose aux plus jeunes une socialisation primaire avec les dessins animés. [...]
[...] On peut alors se demander, dans quelle mesure la socialisation est déterminée par le milieu social d'origine. Pour répondre à cette question, nous allons dans une première partie soutenir l'idée que la socialisation est déterminée par le milieu social d'origine et dans une seconde partie nous verrons qu'elle ne l'est pas toujours. La socialisation est déterminée par le milieu social d'origine. En effet, l'endroit d'où l'on vient et l'éducation que l'on reçoit de sa famille, agent de socialisation primaire donc qui joue un rôle prépondérant, engage la socialisation : les parents inculquent à leur enfant les manières d'être et d'agir, et participent à lui donner une identité. [...]
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