Erving Goffman est un sociologue américain qui se rattache au courant de l'interactionnisme symbolique. Il utilise une méthode compréhensive visant à mettre en lumière, d'un point de vue symbolique, les images toutes faites, les stéréotypes, les tabous ou les croyances qui perturbent les relations entre personne(s) handicapée(s) et personne(s) « normale(s) », c'est-à-dire ne divergeant pas négativement des attentes sociales les plus communes (...)
[...] Il utilise une méthode compréhensive visant à mettre en lumière, d'un point de vue symbolique, les images toutes faites, les stéréotypes, les tabous ou les croyances qui perturbent les relations entre personne(s) handicapée(s) et personne(s) normale(s) c'est-à-dire ne divergeant pas négativement des attentes sociales les plus communes. Son objet est d'abord de comprendre, et plus encore, d'interpréter cette situation. Pour ce faire, il utilise ou met en place des concepts tels que stigmate attribut identités réelle et virtuelle lesquels lui permettent de lire les relation interpersonnelles et les interactions entre individus ou groupes sociaux. Erving Goffman, Stigmate. Les usages sociaux des handicaps Paris, Minuit p. [...]
[...] Nous allons dans un premier temps voir quelles sont les identités réelle et virtuelle de Goffman ? Dans un deuxième temps, nous verrons qu'est ce que le processus de socialisation d'un point de vue général ? Enfin, nous allons introduire ce qu'est la notion d'habitus selon Pierre Bourdieu ? Les identités de Goffman : L'identité sociale virtuelle est celle du souhait, l'identité sociale réelle est celle du fait. Alors que l'identité sociale virtuelle est une caractérisation en puissance directement liée aux attentes et aux attributs donnés par autrui, l'identité sociale réelle est l'expression prouvée d'attributs chez la personne. [...]
[...] Par exemple, lors d'une soirée entre amis, qualifier une fille obèse par l'expression la grosse prend valeur de stéréotype et devient stigmate au sens de Goffman. C'est un attribut dévalorisant dans le cadre de la relation entre un interpellant et un interpellé. Le processus de socialisation : La socialisation est le processus grâce auquel l'individu intériorise, tout au cours de sa vie, les systèmes symboliques de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l'influence d'expériences et d'acteurs particuliers pour exister à titre de partenaire et à part entière au sein de l'environnement social où il doit vivre (ibid., p.3). [...]
[...] Le processus de socialisation débute dès l'enfance et se poursuit jusqu'à la mort. Mais, l'enfance est la phase la plus importante et la plus susceptible. C'est la phase ou l'enfant est mis continuellement en condition d'imiter un comportement, d'apprendre une tâche. On rectifie ses maladresses, ses erreurs. Une autre voie se fait de manière moins diffuse, elle joue davantage de l'identification, de l'imitation, de l'imprégnation, ce que Herskovits nomme enculturation ce processus d'appropriation de sa culture par l'individu qui l'amène à assimiler suivant ses propres manières, les formes de comportements, les représentations et les valeurs en vigueur dans son groupe. [...]
[...] Il ne reflète pas davantage un arbitraire culturel, produit d'une structure de domination et inscrite dans des conflits de classes, mais l'ouvrage de la raison pratique collective et individuelle là où on ne voit d'ordinaire que l'âme et ses facultés de répétition (1966, p.369). En revanche, chez Norbert Elias : l'interprétation est plus délicate. L'habitus peut être entendu comme mode ou norme de comportement et renvoie tantôt à des mécanismes conscients tantôt à des mécanismes inconscients qui débouchent sur une intériorisation de certains comportements (1976, p. 187-208). Conclusion : La socialisation des filles est différente de celle des garçons. Les garçons imitent les hommes et les filles les femmes. [...]
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