Slum Studies, organisation sociale
On va voir comment Foot Whyte réfute l'appartenance au courant de l'école de Chicago notamment à travers son opposition au concept de désorganisation sociale. Ces écrits sont marqués par une certaine crainte de la stigmatisation des habitants des quartiers pauvres, une stigmatisation qui a tendance de minorer les effets de l'organisation sociale, de recomposition sociale, mettant en avant la solidarité dans l'ordre social de rue.
[...] Il réfute ce qui est pour lui une accentuation de la désorganisation sociale. Il redoute principalement une assimilation des quartiers pauvres l'absence de système moral, il redoute la stigmatisation des quartiers de migrants. Il va essayer d'expliquer. Pour lui cette stigmatisation est liée a une perception caractéristique de la classe moyenne américaine, se penchant avec une certaine pitié, une compassion sur le problème de la pauvreté. Généralement ces petits enfers n'appartiennent pas au monde respectable. Pour Whyte il ne s'agit pas de déconsidérer la question de la désorganisation, elle peut selon lui être traitée en terme "de perte d'influence des règles sociales existantes" mais il souhaite également faire apparaître la recomposition sociale c'est à dire les nouvelles formes, les nouvelles modalités d'organisation des quartiers pauvres. [...]
[...] Elle constitue une sorte d'initiation à l'altérité. Cette aventure commence par le langage, l'apprentissage d'un argot spécifique et se poursuit dans les activités et des structures sociales du monde de la rue. Whyte souhaite réaliser un ouvrage réaliste sur ses amis et les problèmes rencontrés dans le Nort End. Découle de cette ambition le fait qu'il écrit son ouvrage à destination de ces derniers dans un langage qu'ils peuvent comprendre. Du fait que sont financement n'imposait aucune contrainte sur la façon d'effectuer ces travaux de recherche. [...]
[...] Première partie: Zorbaugh et le petit enfer. Il oppose la cote dorée au petit enfer. Ce sont deux quartiers qui sont situés cote à cote et qui présentent un très fort contraste en terme de population. La première est une zone riche et résidentielle qui rassemble des millionnaires en bordure du lac Michigan. Ce quartier doré rassemble 23 milles personnes dont 63% de célibataires qui vivent dans des chambres meublées dans près de 1200 maisons. La plupart sont employées dans la Loop, un quartier d'affaires. [...]
[...] Plus de migrants. Elle se produit plutôt dans la vie des paysans. Elle concerne aussi bien les hommes que les femmes. Etape Ces paysans découvraient avec cette migration, la pluralité des milieux sociaux possibles. "La communauté n'est plus le seul milieu social possible dans lequel l'individu doit demeurer pour toujours et auquel il doit s'adapter; ailleurs il y a un nombre illimité de possibilités et il se sent moins dépendant à son égard que par le passé". Etape Ce qui a été entrevu lors de la migration saisonnière en Prusse se confirme lors de l'immigration en Amérique. [...]
[...] "Il est possible d'avoir dans une société un large spectre de déviations et de différences normatives sans que l'on atteigne un stade de désorganisation sociale". Pour Whyte les conduites délictueuses ne doivent pas toutes être interprétées comme des formes de désorganisation sociale. Virtz suggère que le sentiment de désorganisation soit propre à la vie urbaine. Organisation sociale. Dans son annexe White résume en parlant d'organisation sociale. Il se réfère aux codes de valeurs des bandes et aux rôles du foyer socioculturel. [...]
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