La « moyennisation » d'une société peut être définie comme le processus de constitution d'une vaste classe moyenne réduisant les positions extrêmes dans la stratification sociale et rapprochant les modes et les niveaux de vie.
On peut constater qu'en France, entre 1962 et 2002, la population active connait diverses évolutions. En effet, on remarque que les agriculteurs diminuent de 13,5 points. Les artisans et commerçants diminuent de 5,3 points. Les ouvriers diminuent de 12,5 points.
Tandis que, les employés augmentent 11,3 points. Et les professions intermédiaires augmentent de 9,8 points. On voit donc qu'il y a une diminution du nombre d'ouvriers alors qu'il y a une augmentation du nombre d'employés (...)
[...] La société française connait alors un phénomène de moyennisation en passant par le taux de pauvreté, le capitalisme ainsi que la diminution du nombre d'ouvriers. La polarisation d'une société est une division de la population en deux groupes distincts, chacun à une extrémité de l'échelle sociale. La polarisation entraine des différences de modes de vie, ainsi que des différences salariales. Le prolétariat qui est amené par la lutte des classes entraine une transition vers l'abolition de toutes les classes et vers une société sans classe. [...]
[...] Avec le chômage de masse et les transformations du capitalisme qui valorisent le patrimoine, il est de plus en plus difficile de parler de moyennisation Aujourd'hui, certains parleraient d'avantage d'une polarisation de la société. Les analyses sur la moyennisation se sont développées pendant les 30 glorieuses. En effet, la classe ouvrières perdait (et perd encore) de son poids dans la population active. Cependant, le mouvement de moyennisation semble remis en cause depuis les années 1980 : la classe moyenne cesse de progresser, les inégalités économiques progressent avec la flexibilité du marché du travail et de la mondialisation qui modifie les politiques économique. [...]
[...] Cette hausse particulièrement importante est due au manque de travail et aux demandes d'emplois trop élevées. Les classes sociales persistent. En effet, on remarque qu'il y a de plus en plus de cadres, professions intermédiaires et employés ce qui amène à des métiers d'ordre intellectuel et donc fait chuter le nombre d'ouvriers ainsi que le taux de pauvreté. Il y a effectivement eu une amélioration du statut des travailleurs et une suppression des inégalités les plus certaines. De plus, les catégories professionnelles se sont diversifiées. [...]
[...] La société française a-t-elle connu un phénomène de moyennisation ou au contraire de polarisation ? Afin de répondre à cette question, nous allons aborder dans un premier temps, le sujet de la moyennisation dans la société française avec la diminution du nombre d'ouvriers, ainsi que ka diminution du taux de pauvreté suivie du capitalisme. Et dans un second temps, nous évoquerons la polarisation de la société française avec le prolétariat, le taux de chômage et la persistance des classes sociales. [...]
[...] Ce phénomène est probablement dû à la mentalité des gens qui préfèrent en général les métiers intellectuels plutôt que les métiers manuels. De plus, tout le monde a un accès à l'éducation et à la culture. En effet, on remarque qu'en France, en 1970, la proportion de bacheliers dans une génération était de 20,1 et est passée à 62,8 en 2000. On peut alors parler de moyennisation de la société. D'autre part, on peut voir que le taux de pauvreté en France à nettement diminué en passant de 15,7 en 1970 à 7,0 en 2000. [...]
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