L'objectif de ce travail consiste à faire état des différentes théories et méthodologies utilisées dans les recherches concernant l'usage de ces technologies, l'appropriation sociale et le rapport des individus aux objets techniques. Nous allons donc dans un premier temps essayer de dégager les différentes problématiques qui ont émergé dans le champ d'étude concernant les nouvelles technologies et leur usage.
Ensuite, nous nous intéresserons plus particulièrement à la socio politique des usages qui nous semble t il constitue à l'heure actuel la meilleure (ou du moins la plus complète) façon d'appréhender les nouvelles technologies.
Enfin, nous verrons comment s'articule le lien entre les TIC, les pouvoirs publics et les services que ces derniers proposent aux citoyens
[...] Il y aura nécessairement des activités centralisées fonctionnant avec des économies d'échelle importantes et d'autres plus déconcentrées. De plus, un choix égalitaire (tous se situent à la même distance) peut conduire à une solution inefficace. Ainsi, on dit qu'une localisation est efficace s'il n'existait pas de localisation alternative pour laquelle tous les agents seraient plus proches. Si on demande aux agents d'exprimer leur préférence entre deux localisations, ils vont choisir à l'unanimité une localisation injuste puisque engendrant des disparités mais efficaces puisque aucune réduction de toutes distances n'est alors possible. [...]
[...] Ce modèle attire l'attention sur la nécessité d'accord entre les différents protagonistes, et sur le fait qu'il n'y a pas de continuité entre le technique et le social, qu'il fonctionne dans le court terme (dans la période où la prise de décision s'avèrera déterminante) et ne permet pas de comprendre les préférences des consommateurs. Cependant, dans ces deux approches, le statut de l'usager est ambigu. Il est reconnu comme participant à part entière mais on peut rarement mettre en évidence son action. Au niveau de la conception, les utilisateurs sont généralement absents. [...]
[...] Il est donc équitable, en terme d'aménagement du territoire, d'appuyer politiquement le développement de ces technologies, mais dans quels secteurs ? Ainsi, le développement des services par le biais des TIC pourrait avoir des répercutions positives sur l'organisation de l'espace, ainsi que sur les pratiques des usagers. Néanmoins, il ne faut pas oublier que dans la réalité ces services se développent surtout dans les grandes agglomérations. Ainsi, pour les lieux isolés (et même sans aller jusque là, les petites et moyennes agglomérations) il serait intéressant de réfléchir à des solutions alternatives. [...]
[...] Les services du metropolitain Approches sociologiques et anthropologiques des usages des TIC SOMMAIRE INTRODUCTION I. LA PLACE DES TECHNOLOGIES ET LEUR DEVELOPPEMENT A. Le développement technique autonome. B. La technique comme construit social. C. Le modèle de l'innovation. II. SOCIO POLITIQUE DES USAGES La représentation des usagers. B. [...]
[...] Dans ce même ouvrage[2], Pierre Chambat souligne la difficulté qu'il y a à prendre en compte la question des usagers dans la définition et la diffusion des NTIC. Il s'interroge sur le statut des utilisateurs dans le processus d'innovation (en quoi et comment sont-ils acteurs du processus?) ainsi que sur la (non-)mise en débat des orientations techniques et de leurs enjeux. Selon lui, l'absence de débat public "est à mettre en relation avec la question des usagers, autrement dit avec la constitution des usagers comme acteurs dans la diffusion des nouvelles technologies" (p. [...]
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