Sciences humaines et arts, Philippe ARIES, "l'Enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime", mignotage, c. préoccupation pédagogique, essor de la scolarisation
Avant Philippe ARIES, l'enfant n'était pas un souci de l'historien. Enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime fut le premier livre consacré à l'enfance. Il ne fut pas très lut en France au contraire des Etats-Unis. L'auteur explique qu'il y a un moment de notre histoire où l'enfant n'a pas d'intérêt pour la société, puis au contraire qu'on y apporte trop d'intérêt et que l'enfant devient donc le centre de la société.
[...] Cependant la hantise de ROUSSEAU c'est de commencer d'instruire les enfants bien trop tôt. La pédagogie active (nouvelle) prendra comme base ROUSSEAU et son Emile. Ainsi la sollicitude à l'égard de l'enfant a longtemps était bridée, limitée par une vision pessimiste de l'enfant et par la résignation des adultes devant sa fragilité. Cela pouvait cependant provenir également de la forte fécondité qui faisait qu'il n'y avait pas le même rapport à la mort d'un enfant qu'aujourd'hui, alors qu'il y avait une forte mortalité infantile ; il n'y avait donc pas la même sollicitude. [...]
[...] Les sentiments de l'enfance, du Moyen-Age au XIXème siècle. Avant Philippe ARIES, l'enfant n'était pas un souci de l'historien. Enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime fut le premier livre consacré à l'enfance. Il ne fut pas très lut en France au contraire des Etats-Unis. L'auteur explique qu'il y a un moment de notre histoire où l'enfant n'a pas d'intérêt pour la société, puis au contraire qu'on y apporte trop d'intérêt et que l'enfant devient donc le centre de la société. [...]
[...] Mais il existe des périodes accélératives : fin XVIIIème siècle et fin XIXème siècle. L'accumulation des indices permettront aux historiens de voir ce qui se passe : Milieu du XVIIIème siècle : baisse de la mortalité infantile, apparition des familles nucléaires, développement et diffusion de la contraception dans le "grand Paris", mise en place de campagne sur la survie et l'éducation des enfants. Fin XIXème siècle - début XXème siècle : soucis croissant de l'enfant (différents texte de loi : 1882 ; 1889 ; apparition de la pédiatrie en 1872, de la puériculture en 1863. [...]
[...] La famille moderne et la nouvelle forme d'intérêt pour l'enfant au XVIIIème siècle, selon Philippe ARIES. La vie privée contre la sociabilité. L'histoire de l'habitat et sa gestion montre le développement de la vie privée. Cela aide le rapport à l'adolescence car il faut aménager l'habitat pour favoriser l'isolement : il y a du coup des couloirs et non plus l'obligation de passer de salle en salle comme par exemple au château de Versailles. Cette modification de l'habitat aide dans l'histoire de la famille car avant il n'y avait pas de possibilité de vivre d'une manière intime. [...]
[...] L'idée est vraiment de les couper du mondes des adultes et de les mettre à l'abri de la société. Le monde de l'école doit être un monde clos. Rassembler les non-adultes permet l'émergence d'une nouvelle période : le temps robe (les enfants jusqu'à 6-7 ans portaient des robes), le temps école (nouvelle période intermédiaire) et le temps adulte. Cependant il faut concevoir l'éducation comme quelque chose qu'on impose, car l'existence des imperfections persiste et donc l'éducation doit être faite par la contrainte. La scolarisation changera également l'image dans le monde adulte et dans les pratiques sociales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture