Philosophie de l'éthique, Platon, Aristote, Spinoza, bonheur, antiquité grecque, âme, raison, vertu, Religion, valeurs
L'objectif de cet essai est de réfléchir sur la notion du bonheur à travers des pensées de trois grands philosophes, à savoir, Platon, Aristote et Spinoza. Nous examinerons les principaux arguments de chacun de ces penseurs à propos de la notion de l'éthique, ainsi que leurs implications sur la conception du bonheur.
[...] Celle-ci peut se définir comme le processus continu de recherche et d'apprentissage. Pour Platon, l'âme - ou plus exactement les différentes vertus qu'elle possède - est à l'origine de l'éthique. Les cinq vertus essentielles de l'âme sont les suivantes : la justice, la sagesse, le courage, la tempérance et la grandeur d'âme. L'éthique, qui repose sur ces cinq vertus, peut nous permettre de définir un homme de bien. Celui-ci se définit par le fait d'être honnête, et constamment dans la recherche de nouveaux savoirs et dans l'apprentissage. [...]
[...] Selon lui aussi, il y a ce lien entre l'éthique et l'âme. L'âme apporte quelque chose de spirituel et divin à l'être humain, et donc il ne pourrait pas y avoir quelque chose d'éthique, qui ferait l'homme heureux, sans les apports de l'âme. Pour Aristote, le fondement de l'éthique existe sous forme de plusieurs sens : la substance, la qualité, la quantité, le temps. Dans chacune de ces catégories, le bien existe : pour la substance, il s'agit de l'intellect ; pour la qualité, il s'agit du juste ; pour la qualité, de la mesure ; pour le temps, de l'occasion favorable ; et pour le mouvement, de l'enseignant et de l'enseigné. [...]
[...] Cela a des conséquences très directes sur ce qui nous intéresse, sa conception de bonheur. Spinoza réfléchit ainsi sur l'être humain en tant qu'un être qui souhaite moduler son existence par la puissance de sa raison. Spinoza définit Dieu dans ses pensées, c'est le début même de sa définition de l'éthique. Il le définit comme étant absolument infini, et étant constitué par une infinité d'attributs. Cependant, pour ce philosophe, Dieu n'est pas comparable à celui des chrétiens, des juifs, ou encore des musulmans : dieu se rencontre dans la Nature. [...]
[...] Dans une telle configuration, le bonheur correspond au bien parfait, suprême, un acte sans égal de la vertu de l'âme. Si nous poursuivons l'analogie de l'auteur, le bonheur est le fruit d'une vie parfaite. Or, une vie parfaite ne peut pas se réaliser concrètement sans qu'il y ait une bonne âme humaine. Aristote distingue deux sortes de vertus, les deux très importantes : des vertus morales et des vertus intellectuelles (en suivant ainsi la logique de base du raisonnement platonien). [...]
[...] Selon leur propre conception de l'éthique, comment Platon, Aristote et Spinoza envisagent-ils le bonheur ? L'objectif de cet essai est de réfléchir sur la notion du bonheur à travers des pensées de trois grands philosophes, à savoir, Platon, Aristote et Spinoza. Nous examinerons les principaux arguments de chacun de ces penseurs à propos de la notion de l'éthique, ainsi que leurs implications sur la conception du bonheur. Dans un premier temps, nous verrons la conception de Platon, pour qui le bonheur est étroitement lié aux actions d'une âme vertueuse. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture