Les sympathisants et militants politiques sont souvent associés dans les études politiques. Or, ce n'est pas du tout la même chose.
Le militant est dévoué à son idéologie et à son engagement. Son engagement politique est total, sans failles. Il est prêt à sacrifier une partie de sa vie privée pour son engagement. Cet engagement a un coût en termes de temps, un coût matériel et financier. Selon Olson, le militant s'engage seulement s'il obtient des avantages individuels à son engagement collectif. Une entreprise dont le PDG est militant dans le parti du maire au pouvoir aura plus de chances d'obtenir les faveurs de la mairie qu'une autre entreprise. Etre militant peut donc apporter des privilèges. Daniel Gaxie pense quant à lui que l'attachement idéologique à un parti est un facteur suffisant pour s'engager. Le militant serait donc prêt à lutter, à se sacrifier pour imposer son idéologie, le militant est, à l'image du soldat, dévoué à sa cause. Son engagement à un parti n'est jamais partiel.
Le militant est celui qui est fidèle à son parti, contrairement au sympathisant qui avec son engagement Post-It peut changer de groupe.
[...] Comment se différencie l'engagement politique des militants et des sympathisants ? Les sympathisants et militants politiques sont souvent associés dans les études politiques. Or, ce n'est pas du tout la même chose. Nous verrons en quoi ces deux types d'engagement diffèrent selon l'engagement politique, selon la place dans la société et enfin selon la place dans les partis politiques. Le militant est dévoué à son idéologie et à son engagement. Son engagement politique est total, sans failles. Il est prêt à sacrifier une partie de sa vie privée pour son engagement. [...]
[...] Le militant serait donc prêt à lutter, à se sacrifier pour imposer son idéologie, le militant est, à l'image du soldat, dévoué à sa cause. Son engagement à un parti n'est jamais partiel. Le militant est celui qui est fidèle à son parti, contrairement au sympathisant qui avec son engagement Post-It peut changer de groupe. L'engagement Post-It c'est l'engagement distancé. Le sympathisant pratique ce type d'engagement. Contrairement au militant, il ne sacrifie aucunement sa vie privée pour vivre sa vie politique. [...]
[...] Il s'engage en tant que personne singulière et non comme faisant partie d'un tout. Son identité personnelle ne sera en aucun cas absorbée par l'identité et les convictions du groupe. Selon Jacques Ion, le sympathisant s'engage mais cet engagement est réversible, il peut à tout moment se désengager ou changer de groupe si celui-ci ne répond plus à ses attentes, s'il n'exprime plus ses idées, le sympathisant doit se sentir en accord avec le groupe auquel il se lie. Son engagement est dit Post-It car le sympathisant peut se lier avec un groupe puis s'en décoller pour changer de groupe. [...]
[...] Les sympathisants, fonctionnant singulièrement, comme une entité à part entière qui se rattache parfois à des groupes, utilisent le je Ce je exprime le fait que le sympathisant se distingue dans la société, il ne fonctionne jamais avec les autres, il fait tout par rapport a lui-même et ses propres convictions. Il utilise le je pour signifier son détachement. Même s'il s'engage dans un groupe, il reste je car ne s'additionne pas au groupe. Le sympathisant est autonome dans tout ce qu'il entreprend. Ainsi chez lui, un ils est le monde extérieur qui l'entoure mais il comprend aussi les militants desquels il ne fait pas partie. [...]
[...] Après cette étude, nous pouvons voir que ces deux modes d'engagement sont différents. Le militant étant stable, appartenant à un groupe dont il est membre et actif dans ses convictions politiques, le sympathisant étant instable, se considérant d'abord comme un individu complet et peu actif dans ses convictions politiques. Le nombre de militants étant en chute, on peut se demander si ces ex- militants ne deviennent pas des sympathisants . [...]
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