Santé mentale : dépression et psychose, la place du travailleur social

Thèmes abordés

Santé mentale, dépression, travailleur social, santé, psychose, psychiatrie, psychologie sociale

Résumé du document

Depuis les années 70, sous l'impulsion des États-Unis, la dépression fait partie intégrante des troubles mentaux, et est reconnue par l'OMS. Celle-ci peut causer de nombreux problèmes, qui sortent d'un cadre classique de prise en charge institutionnelle : la perte de qualité de vie des personnes touchées et de leurs familles, une perte de productivité pour les entreprises et un risque accru de chômage pour les individus. La dépression peut signifier que les gens se retirent de la vie familiale, de la vie sociale et du travail et que beaucoup de personnes souffrant de dépression se suicident. Quelques fois, cette dépression est signe d'une psychose latente.
Ce double diagnostic engage bien souvent une action sociale très lourde, et nous aimerions, dans cette dissertation, traiter de la place instable du travailleur social dans ce contexte.

Extraits

[...] Par exemple, un travailleur social psychiatrique qui aide un patient dépressif grave peut décider d'admettre le patient dans une unité de soins de courte durée pour un suivi et un traitement supplémentaire, avec le consentement du patient. Ce sont ces risques liés aux interventions que le travailleur social doit prévoir. Szasz a affirmé que pour la majorité des gens, la vie est une lutte continue, non pas pour la survie biologique, mais pour « une place au soleil » (Szasz, 1960), et le travailleur social doit avoir à l'esprit cette affirmation qui, quelquefois, se trouve être paradoxale. [...]

[...] Dans les cas graves, cela peut mener au suicide. La maladie dépressive affecte non seulement l'individu, mais aussi ses environs - dans la famille et sur le lieu de travail. Les principales caractéristiques de la dépression sont un état d'humeur en berne et l'incapacité de ressentir de la joie et du plaisir. Une humeur dépressive est la réaction fondamentale d'un être humain à la douleur psychique et au mal-être émotionnel. En soi, la dépression est une émotion normale qui a une signification adaptative importante et qui est familière à tous. [...]

[...] Dans le cas de la dépression (liée à une psychose ou pas), le patient est fragile socialement, aussi l'échange en groupe de pairs permet à la fois d'entamer une cure, mais aussi de consolider sa place dans la collectivité. Il faut donc ici conclure sur le fait que les catégorisations / classifications conduisent à des simplifications inutiles des représentations de la vie quotidienne des utilisateurs. On a également vu que les comptes des experts expriment fréquemment des modes narratifs qui « généralisent, résument » la complexité des situations en revendications à sens unique et les rendent statiques et manquent de transparence. [...]

[...] Ainsi, un critère d'exclusion médical est appliqué par les services sociaux. Ce sont des diagnostics psychiatriques qui, bien que pertinents, ne sont pas d'une importance capitale pour le travail des services sociaux, qui apparaissent en combinaison avec d'autres diagnostics ou perturbations fatals pour les utilisateurs des services. Selon l'OBSAN de la population souffrent d'une dépression pour la 1ère fois ou d'une récidive (OBSAN, rapport 56, 2013). Afin de remédier à cela, la prévalence doit être mise sur la restauration du pouvoir d'agir chez l'individu dépressif, et cela passe par un encadrement rappelant le milieu associatif. [...]

[...] Santé mentale : dépression et psychose, la place du travailleur social Introduction On peut penser la santé comme le niveau d'efficacité utilitaire ou métabolique d'un être vivant. Chez l'Homme, c'est l'état général du cerveau, du corps, ou, d'une manière plus évasive, de la psyché, qui a normalement l'intention d'être exempt de maladie, de mal ou d'agonie. C'est une condition physique, mentale et sociale complète, et pas seulement la non-présence de maladie ou de maladie. Le terme plus précis et restrictif de santé mentale fait référence à la prospérité cognitive ou enthousiaste d'une personne. [...]