A partir de la première révolution industrielle, au cours de laquelle naît un patronat familial, l'économie connaît des bouleversements structurels qui favorisent considérablement son essor. A l'époque d'Emile Durkheim et de Max Weber, deux pionniers de la sociologie érigée au rang de science, un constat est fait : les protestants sont davantage présents dans les hautes fonctions commerciales. Max Weber s'intéresse par conséquent de plus près aux liens entre protestantisme et capitalisme. Max Weber, sociologue allemand de la fin de XIXe siècle et du début du XXe siècle (1920), est le sociologue qui a sans doute le plus marqué sa discipline grâce notamment à sa rigueur historique et ses connaissances en droit. Sa démarche se distingue très nettement de celle d'Emile Durkheim, sociologue contemporain de Weber. Ce dernier ignore néanmoins les œuvres car Durkheim dans la mesure où le sociologue français s'inscrit davantage dans une démarche interventionniste et explicative, et définit de surcroît le fait social comme extérieur à l'individu. A contrario, Max Weber place l'individu au centre du la société et des comportements. Weber utilise par ailleurs la notion d'action sociale pour définir ses objets d'étude.
[...] Max Weber s'intéresse par conséquent de plus près aux liens entre protestantisme et capitalisme. Max Weber, sociologue allemand de la fin de XIXe siècle et du début du XXe siècle (1920), est le sociologue qui a sans doute le plus marqué sa discipline grâce notamment à sa rigueur historique et ses connaissances en droit. Sa démarche se distingue très nettement de celle d'Émile Durkheim, sociologue contemporain de Weber. Ce dernier ignore néanmoins les œuvres, car Durkheim dans la mesure où le sociologue français s'inscrit davantage dans une démarche interventionniste et explicative, et définit de surcroît le fait social comme extérieur à l'individu. [...]
[...] Certains sociologues, ethnologues ou autres intellectuels de l'époque banalisent ce constat au simple fait que les catholiques, par leur éthique, se doivent de ne pas être riche : Il est plus facile pour chameau d'entrer dans le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume de Dieu (Marc, 25). Or Max Weber récuse cette approche qui, selon lui, ne démontre rien. Ainsi, Weber s'intéresse aux fondements du protestantisme et parallèlement à ceux du capitalisme. La notion d'« idéal type ou type idéal est nécessaire pour comprendre la démarche de Max Weber. [...]
[...] En effet, la démarche du sociologue se veut d'une rigueur scientifique et donc démonstrative. Weber utilise ainsi des modèles simplifiés dont il grossit les traits importants pour démontrer et valider sa théorie. Le schisme du christianisme a conduit à la séparation de l'Église, d'une partie de ses fidèles, formant d'un côté les catholiques et de l'autre les protestants. Les catholiques s'inscrivent dans un mode de vie plus monastique et ecclésiastique. Leur hédonisme religieux les conduit à mener une vie plus simple puisqu'ils ont confiance en leur salut après la mort. [...]
[...] Ce lien étant d'ailleurs concordant avec le développement du courant protestant et l'essor du capitalisme. Dans le prolongement de cette étude, il serait intéressant de se demander quel a été l'élément déclencheur qui fait passer notre société moderne de cet idéal type fondé sur les valeurs à cet idéal type moderne désenchanté, axé sur le profit comme fin financière en soi. Toutefois, toujours dans le cadre de cette étude, il est nécessaire de comprendre que si ce lien est un facteur qui a permis et facilité son expansion, il n'est pas le seul facteur explicatif et s'intègre surtout dans l'esprit d'une démarche reposant sur la conscience individuelle. [...]
[...] À partir de cette démonstration, Max Weber montre que l'« ethos protestant a permis l'essor du capitalisme. En ce sens, jusqu'à une certaine époque, des pays comme la France ou le Royaume-Uni sont dominés par le catholicisme et c'est avec l'émergence du courant protestant, impulsé en grande partie par Calvin, que le capitalisme s'est développé. Le courant protestant est à ce titre le seul mouvement qui, face au luthéranisme et aux sectes diverses, prône la maximisation du profit et la rationalisation de la production à cette fin lucrative. [...]
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