Application Hointer, IFR International Federation of Robotics, France, Chine, productivité, conséquences de la robotisation, prix des robots, emploi, social, politique, émergence de la robotique
La robotisation désigne la "substitution de robots à des opérateurs humains pour l'accomplissement de tâches industrielles" ou encore "action de remplacer les comportements raisonnés de quelqu'un par des automatismes" selon le dictionnaire Larousse. Cette définition introductive de notre sujet pose et établit l'idée fondamentale du remplacement de l'homme ou d'une machine traditionnelle par une machine entièrement automatique.
[...] Cet investissement devrait continuer massivement dans la robotisation de son industrie notamment l'automobile 199 200 unités). Trois marchés offrent des perspectives de développement particulièrement encourageantes. Ils concernent : ➢ Les robots industriels, capables d'opérer dans les milieux à risques (nucléaire, corrosion, etc.), de supporter des charges lourdes, et de manipuler de très petites séries ➢ Les robots de services à la personne, dont les progrès sont intéressants pour l'aide au maintien à domicile, la réalisation de tâches domestiques, la surveillance ou encore l'apprentissage ➢ Les robots de défense, de sécurité et de surveillance, utiles pour l'intervention en environnements hostiles. [...]
[...] Mais d'un point de vue économique, cela est plus contrasté. En arrivant dans les espaces de travail, le robot ne nuirait pas forcément à l'emploi ni augmenterait mécaniquement le chômage. Pour illustrer ceci, prenons trois pays : Corée du Nord, Japon et Allemagne, ce sont trois pays dont l'équipement en robot est très largement développé, mais le taux de chômage n'est pas forcément plus élevé que dans les pays possédant moins de robots. Source : Re.sources Sur le marché de l'emploi français, près de des métiers pourront être remplacés par des robots, car ce sont des métiers qui présentent une automatisation forte. [...]
[...] Par exemple, le coût d'un robot de soudage par points a chuté de en quelques années. Des études prévoient que dans les dix prochaines années il y aura une augmentation des coûts en capital de l'appareil, tout en augmentant ses performances, et son prix continuera de baisser dans un second temps jusqu'à de moins. De ce fait, en partant du coût d'achat du robot, de son installation et jusqu'à la gestion du projet, il est actuellement observable et attendu que les coûts en général continuent de décroître. [...]
[...] Je cite Romain Lucazeau qui déclare « Nous allons assister à une migration de fonctions de front office vers des activités de conseil, pertinentes dans la relation avec le public. Les bots conversationnels répondent très bien aux questions simples de premier niveau et une masse de gens qui font aujourd'hui du front office vont devoir migrer vers des activités à plus haute valeur ajoutée. » Il apparaît aussi que des métiers intensifs en capital humain tels que le médecin généraliste vont être aidés par des logiciels dans leur diagnostic avec des intelligences artificielles. [...]
[...] On peut citer par exemple les centres de distribution d'Amazon. Le cas est révélateur du gain de temps ainsi que du nouveau rapport entre robots et employés. On observe qu'à la place d'avoir des humains qui se baladent dans les allées de l'entrepôt pour ajouter aux commandes un livre ou une brosse à dents électrique, des robots effectuent le travail de levage et de triage. Ils présentent ensuite aux personnes qui se chargent de l'emballage les casiers qui contiennent les produits commandés. [...]
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