Dans le cadre du cours de « sociologie des formes de sociabilité», J'ai choisi d'effectuer une fiche de lecture sur « Les rites d'interaction » d'Erving Goffman :
Erving Goffman
« Les rites d'interaction » (1967)
Les Editions de minuit
225 pages
Ce livre est constitué de quatre chapitres.
Cet ouvrage n'est pas une étude de l'individu et sa psychologie mais une étude sociologique des interactions entre les individus en présence.
Erving Goffman analyse les éléments rituels inhérents aux interactions sociales. L'individu adopte une ligne de conduite pour, lors des interactions avec autrui, donner une image de soi conforme: la « face ». La face est définie par Irving Goffman comme la valeur sociale positive qu'une personne revendique. Ce sont ces interactions qui permettent un ordre social.
Enfin, l'auteur analyse également les occasions pour l'individu d'exprimer sa personnalité dans les interactions.
[...] L'individu adopte une ligne de conduite pour, lors des interactions avec autrui, donner une image de soi conforme: la face La face est définie par Irving Goffman comme la valeur sociale positive qu'une personne revendique. Ce sont ces interactions qui permettent un ordre social. Enfin, l'auteur analyse également les occasions pour l'individu d'exprimer sa personnalité dans les interactions. Mots clés Rites - codes - traits de la personnalité - facteurs socioculturels - comportement - la face interaction Biographie Erving GOFFMAN est un sociologue canadien né en 1922 et mort en 1982. [...]
[...] Il arrive donc que l'ordre rituel soit mis à mal. Goffman définit deux types de conduite face au conflit dans l'interaction. L'évitement (faire comme si de rien n'était) et la réparation constituent les deux parades à la défaillance de l'ordre interactionnel. Cette rupture dans l'ordre normal de l'interaction peut se solder par une conduite d'allégeance de l'offenseur, une acceptation de l'affront par l'offensé ou le refus de l'interaction. Dans l'interaction c'est souvent celui qui a le dernier mot qui est considéré comme vainqueur. [...]
[...] La résolution des conflits, des déséquilibres de l'ordre interactionnel se fait par des processus théâtraux. L'auteur nous fait découvrir la distinction fondamentale qui existe dans le théâtre classique, à savoir la différence entre drame et tragédie : dans le premier cas, le héros subit son destin sans s'y opposer véritablement, alors que dans le second, il combat de toute sa personne contre la fatalité. Lieux d'actions permettant à un individu de s'exprimer À partir de l'analyse du jeu et des méthodes probabilistes, l'auteur étudie les actions des individus en fonction du risque qui peut être calculé (théorie des jeux). [...]
[...] nous dit Goffman p. 105). En effet, l'embarras est contagieux : on ressent bien souvent de l'embarras pour la personne embarrassée, et ainsi de suite. Ce sentiment peut même dépasser la personne qui en est victime pour englober tout le sous-groupe que représente la personne embarrassée. La présence du groupe influence elle-même également l'intensité avec laquelle l'embarras est ressenti. Et c'est par lui que s'accomplit la transmission sociale des aptitudes cultuelles : l'embarras est l'outil de pérennisation des rites. Tout jeune individu doit passer par le stade des moqueries, jusqu'à ce qu'il ait acquis une certaine aptitude à garder son sang-froid. [...]
[...] Cependant, garder la face est une condition de l'interaction, non son but. L'engagement de la face dans l'interaction a cependant sa contrepartie: le détachement. Celui-ci a potentiellement valeur d'offense pour autrui, il peut s'accomplir sous quatre formes différentes : une préoccupation extérieure, un repli sur soi, un repli sur autrui, ou un repli su l'interaction en tant que telle. Les interactions répondent à des processus précis, ritualisés. En s'engageant, l'inter actant, s'engage de façon implicite à respecter les règles de l'échange. [...]
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