Le prolétariat est selon Karl Marx la classe sociale opposée au Capital, une classe sociale étant un groupe d'individus homogènes selon certains critères. Le critère de définition du prolétariat est qu'il est la classe sociale ne disposant pas des moyens matériels de production détenus par le Capital et se voit donc dans l'obligation de vendre sa force de travail à la classe antagoniste pour survivre. Ainsi le prolétariat regroupe l'ensemble des personnes dans cette situation, autrement dit les salariés et les chômeurs (qui sont des salariés sans emploi).
La formule "classe ouvrière" était, au XIXe siècle, le nom courant du prolétariat. À cette époque, sa délimitation était nette: les travailleurs manuels des ateliers, manufactures et usines, ouvriers salariés, producteurs directs des marchandises, dont la circulation permettait de transformer la plus-value extraite de la valeur de leur force de travail en profit. Classe créée par le capitalisme, elle était à la fois sa condition et son opposition. La lutte des classes à cette époque était essentiellement celle du Capital et de ce prolétariat. Les autres classes de la société étaient alors la paysannerie et ce qu'on regroupait comme petite-bourgeoise.
L'évolution de la société capitaliste a profondément transformé la structure des classes et leurs rapports, au point que nombre de sociologues ont pu parler, sinon de disparition de la classe ouvrière, du moins de sa réduction à une couche sociale de peu d'importance.
Dans ces conditions, nous pouvons nous poser la question suivante: que reste-t-il en France du Prolétariat au début du siècle?
Dans le souci de répondre le plus justement possible à cette question, nous allons voir dans un premier temps que le Prolétariat du début du siècle s'est considérablement réduit (I), mais qu'à côté de cela, il est toujours bien présent et que une nouvelle forme de Prolétariat avec différents critères de distinctions s'est mise en place (II).
[...] La tertiarisation est la première caractéristique du nouveau prolétariat. En conséquence, l'ouvrier n'est plus installé dans un collectif auquel il s'identifie. Au contraire, l'implication de l'ouvrier dans son travail est de plus en plus personnelle, le poids de l'échec s'en ressentant plus durement. Il n'est plus l'ouvrier vivant son travail comme un destin de classe, mais le salarié subissant normes et délais, dont il a la responsabilité personnelle de les accomplir. C'est là la deuxième caractéristique du nouveau prolétariat. A l'époque de la production taylorienne et industrielle, les ouvriers constituaient un groupe relativement homogène. [...]
[...] Que reste-t-il en France du prolétariat du début du siècle ? Le prolétariat est selon Karl Marx la classe sociale opposée au Capital, une classe sociale étant un groupe d'individus homogènes selon certains critères. Le critère de définition du prolétariat est qu'il est la classe sociale ne disposant pas des moyens matériels de production détenus par le Capital et se voit donc dans l'obligation de vendre sa force de travail à la classe antagoniste pour survivre. Ainsi le prolétariat regroupe l'ensemble des personnes dans cette situation, autrement dit les salariés et les chômeurs (qui sont des salariés sans emploi). [...]
[...] Rien ne serait plus dommageable que de faire l'impasse sur ces mutations du prolétariat et l'émergence des nouvelles formes de l'aliénation. Sans diagnostic sûr, nous ne trouverons jamais de solution valable. La condition ouvrière subit, comme toutes les catégories du salariat, les effets de l'ère post-fordiste : le turn-over y est la règle et l'ancienneté constitue de moins en moins une garantie contre le licenciement. Fragilisée, isolée, tertiarisée, la condition salariale contemporaine n'a plus grande chose à voir avec la classe ouvrière homogène des années soixante. [...]
[...] Dans ces conditions, nous pouvons nous poser la question suivante : que reste-t-il en France du Prolétariat au début du siècle ? Dans le souci de répondre le plus justement possible à cette question, nous allons voir dans un premier temps que le Prolétariat du début du siècle s'est considérablement réduit mais qu'à côté de cela, il est toujours bien présent et que une nouvelle forme de Prolétariat avec différents critères de distinctions s'est mise en place (II). La réduction de Prolétariat de début du siècle La réduction du Prolétariat en France est due à plusieurs facteurs ; En effet, la conjoncture économique différente y joue un grand rôle, cependant, même si la conjoncture économique est différente, il n'en demeure pas moins que ce prolétariat est toujours présent, nous verrons que leurs conditions de travail se sont durcies. [...]
[...] Les fils de cadres finissent majoritairement cadres alors que c'est le cas pour une proportion infime des fils d'ouvriers. Mais si on laisse de côté la formule étroite de "classe ouvrière" et qu'on reprend celle de prolétariat, en tant qu'ensemble des producteurs de plus- value, le problème change du tout au tout, cela renforce l'idée que le prolétariat est bien toujours présent. II) Cependant le Prolétariat reste toujours présent Pour montrer en quoi il y a une nouvelle forme de prolétariat, qui n'a plus les mêmes caractéristiques que le prolétariat du temps de Karl Marx, nous allons dans un premier temps constater qu'il y a des critères différents, et enfin nous verrons les conséquences de ces changements Des critères différents Au temps de Marx, il s'agissait essentiellement de la force physique de travail, quoique l'importance de la force de travail intellectuel ait toujours qualifié le travail. [...]
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