travail, société, CESE, Conseil Économique et Social et Environnemental, école de la République, 35 heures, revenu de base, salaire à vie
Derrière les chiffres du chômage, en constante augmentation, se cache une question sur la forme du travail tel qu'il est aujourd'hui.
Ce dernier disparaît, grâce ou à cause selon les points de vue, de machines de plus en plus sophistiquées et aux nouveaux outils technologiques, comme Internet, qui amènent à revoir totalement l'organisation du travail.
À titre d'exemple, Internet a notamment vu émerger des sites et des applications tels que Youtube et Uber, permettant à chacun de pouvoir gagner de l'argent en travaillant sans contrainte d'horaires ni de jours.
[...] Rappelons qu'il y a en moyenne un suicide par jour lié au travail selon le CESE (Conseil Économique et Social et Environnemental Sans en arriver à cette extrême, la fatigue, le stress et la répétition causés par le travail ont un impact sur la santé des travailleurs. Selon une étude de l'institut Think Great Place to Work publiée en 2015, près de deux salariés sur dix se disent proches d'un épuisement professionnel (burn-out) et celui-ci n'est toujours pas reconnu comme étant une maladie professionnelle. Un autre exemple de cet épuisement au travail se cache dans nos pharmacies. Nous sommes les plus gros consommateurs de psychotropes du monde. Plus d'un quart des Français consomme des anxiolytiques, des antidépresseurs, des somnifères et autres joyeusetés. [...]
[...] Repenser le travail dans notre société Derrière les chiffres du chômage, en constante augmentation, se cache une question sur la forme du travail tel qu'il est aujourd'hui. Ce dernier disparaît, grâce ou à cause selon les points de vue, de machines de plus en plus sophistiquées et aux nouveaux outils technologiques, comme Internet, qui amènent à revoir totalement l'organisation du travail. À titre d'exemple, Internet a notamment vu émerger des sites et des applications tels que Youtube et Uber, permettant à chacun de pouvoir gagner de l'argent en travaillant sans contrainte d'horaires ni de jours. [...]
[...] On ne peut tout simplement pas continuer à faire de la croissance un objectif absolu où chaque salarié doit participer au détriment de sa santé et de celle de notre planète. On ne peut pas non plus, comme l'a fait TF1, expliquer calmement sur un journal télévisé que si notre croissance stagne c'est car, vous Français, vous n'avez pas assez consommé. Comprenez que vous n'avez pas acheté suffisamment de gadgets inutiles qui viendront créer du capital, donc de la croissance si chère à Jean-Pierre Pernaut. Nous pouvons voir quelles sont les dérives de notre société de consommation et ses conséquences sur la planète et sur les humains. [...]
[...] Le premier exige une part du gâteau de plus en plus importante tandis que le second se bat pour préserver des acquis sociaux largement menacés au nom de la compétitivité et de la lutte contre le chômage (travail le dimanche, remise en cause des 35 heures, de l'âge de la retraite, travail de nuit . La fin de la Seconde Guerre mondiale aura marqué une avancée majeure pour les droits des travailleurs. La résistance ayant été menée en partie par les communistes tandis que le patronat avait largement collaboré, ce dernier n'a pas eu d'autre choix à la libération que d'accepter, entre autre, la création de la sécurité sociale et de la fonction publique par deux communistes : Ambroise Croizat et Maurice Thorez. [...]
[...] La diminution du temps de travail est devenue un acquis social et celui-ci n'a cessé de diminuer depuis le 20ème siècle. D'abord 40 heures par semaine avec l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936 puis 39 heures avec le gouvernement de Pierre Mauroy en 1982 pour enfin arriver aux 35 heures que l'on connaît actuellement décidées par le gouvernement de Lionel Jospin sous l'impulsion de Martine Aubry. En suivant cette conjoncture on pourrait légitimement penser que la durée hebdomadaire du travail en France serait amenée à diminuer à nouveau dans les années à venir et certains politiciens comme l'ancienne garde des Sceaux, Christiane Taubira ou encore Philippe Poutou, sont favorables à une nouvelle diminution du temps de travail à 32 heures par semaine. [...]
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