Renaissance de la culture acadienne, Acadiens, Grande-Bretagne, ville de Summerside, Canada, culture acadienne
Les Acadiens ont dû se battre pour sauvegarder leur langue suite à l'annexion de l'Acadie par la Grande-Bretagne. Ils ont bataillé pour conserver leur identité et pour ne pas être assimilés, mais il n'y a pas si longtemps la culture acadienne semblait malheureusement condamnée. Ce ne fut pas le cas. De nos jours, cette culture revit et semble prête à affronter un nouveau siècle.
[...] Ils ont aussi la possibilité de lire des journaux acadiens. Même la petite communauté de l'île du Prince Édouard possède un hebdomadaire en français, La voix acadienne Cet hebdomadaire permet de découvrir que les Acadiens sont fiers de leurs traditions. Les articles décrivent aussi la vie quotidienne. La Voix acadienne fournit une multitude de renseignements sur la vie locale au lecteur avide de nouvelles. Cet hebdomadaire traite aussi bien de problèmes politiques que des parties de bridge de la maison de retraite. [...]
[...] Dans l'Île-du- Prince-Édouard, cette coutume avait disparu, mais comme on peut le voir dans l'article La Chandeleur grandit en splendeur du 27 janvier 1999, cette coutume est réapparue dans les années 90 et connaît un franc succès. La fête de la Chandeleur actuelle a un peu changé. Cette fête est devenue la fête de la solidarité. Les habitants se réunissent en groupes et deviennent les fameux coureux Ces derniers vont de maison en maison afin de récolter des denrées qui seront ensuite redistribuées aux plus démunis. Un banquet et un bal font aussi suite à cette quête. [...]
[...] Le jugement a donné ordre au gouvernement provincial de construire l'école, mais comme on peut le voir dans l'article La Province dévoile ses intentions quant à l'éducation en français à Summerside la construction de l'école de Summerside prendra plusieurs années. Les enfants devront aller dans une école temporaire. Les habitants de Summerside sont chanceux, mais bien d'autres habitants de l'Île-du-Prince-Édouard doivent encore envoyer leurs enfants dans des écoles anglophones. II) La sauvegarde des traditions De nombreux petits villages ne peuvent financer la construction d'une école francophone. La minorité francophone est souvent trop peu nombreuse. De ce fait, dans l'espoir de sauvegarder leurs traditions, beaucoup d'Acadiens de L'Île-du-Prince-Édouard continuent à célébrer des coutumes ancestrales comme la Chandeleur ou Mardi gras. [...]
[...] Il est intéressant de comparer cet article avec un autre article, paru dans un quotidien anglophone le National post intitulé minority groups hail court decision on French school Le point de vue est bien sûr différent, le jugement a été perçu comme étant bénéfique à toutes les minorités anglophones du Canada. Les minorités acadiennes dans les provinces maritimes ne sont pas les seules à se battre pour sauvegarder leur langue. La minorité anglophone du Québec se sent, elle aussi oppressée et se bat pour que ses enfants suivent leur scolarité en anglais. La situation des anglophones du Québec et celle des Acadiens n'est pas semblable. [...]
[...] Il est mal venu de s'habiller en vampire ou en monstre. Cette fête acadienne semble aujourd'hui ignorée du reste du Canada. Les journaux québécois ne parlent que du Mardi gras des Cajuns de Louisiane. Sur l'Île-du-Prince-Édouard, la participation est réelle et la Voix acadienne y consacre quelques articles. Néanmoins, cette fête n'a pas le prestige du Mardi gras de la Louisiane comme on peut le voir dans l'article le Mardi gras se fête à la carte du 24 février 1999, ou bien dans l'article le Mardi gras du 1er mars 1995. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture