Les relations professionnelles

Thèmes abordés

Les relations professionnelles, sociologie classique, psychologie sociale, organisations traditionnelles syndicales, société moderne

Résumé du document

A partir du moment où on évoque les relations professionnelles, par définition on met en présence des individus en confrontation, et on met en présence d'une part un individu et un groupement d'individus d'autre part. La psychologie sociale est un carrefour entre la psychologie pure et la sociologie pure. Quelle est la place de l'individu dans le groupe, et notamment dans les relations professionnelles? Selon la psychologie sociale, dans toute administration se joue de l'affectif, et du pouvoir.

Extraits

[...] A partir du moment où il n'y a rien entre les individus et l'Etat, ce dernier ne rencontrant pas de contre-pouvoir, est doté d'un plein pouvoir. Selon Durkheim les groupements intermédiaires permettent d'éviter la confrontation directe entre les individus et l'Etat et produisent des effets très bénéfiques dans la société. Les objectifs et la défense procurer par le syndicat aux individus est essentiel. Cela permet de fournir à l'individu un cadre de référence, de solidarité, de relation, et donc une identité. [...]

[...] Interaction et constructions des relations professionnels Mencur Olson a écrit Logique de l'action collective et Monter et déclin des Nations. Olson s'appuie sur l'individualisme méthodologique ; Il développe donc une théorie microsociologique. Cet auteur tente d'expliquer comment les individus s'organisent (ou ne s'organisent pas) pour réaliser un objectif commun. Olson limite son travail aux organisations économiques (syndicats). Il part de l'idée suivante : comment ce fait-il que tant de personnes soient mécontentes sur leur lieu de travail et qu'elles ne se mettent pas en action ? [...]

[...] Le syndicat est une courroie de transmission des parties. Le syndicat est chargé de véhiculer les idées du partie. Les acteurs syndicaux sont des acteurs subordonnés de ces actions de transformation. Marx théorise la transformation complète de la société et non pas une transformation ponctuelle comme pourrait l'apporter le syndicalisme. Les syndicats sont évidemment engagés dans l'action de transformation du réel au sein de l'entreprise comme au sein de la société. Quand Marx et Engel écrivent le mouvement syndical est encore dans l'enfance. [...]

[...] John Commons a donné naissant à l'institutionnalisme. Comme les Webb, il réfléchit également aux conséquences de l'industrialisation sur les relations de travail. Pour cela, il a fait de grandes enquêtes sur les mouvements ouvriers. Il place au centre de son analyse les règles qui existent sur le marché de travail et considère que la pratique ouvrière et l'action collective débouche sur la production de normes qui ont pour fonction de stabiliser les conflits d'intérêts. Il considère le fait syndical comme une institution centrale, qui par définition est collective, qui explique aussi que le contrat de travail ne peut être analyse dans une pure logique individualiste, mais doit nécessairement intégrer le collectif et l'organisation hiérarchique. [...]

[...] Il y avait en effet une communauté noir bien organisé ( association, organisation, élite indépendante des blanc qui ont permis de structuré une action qui a su gagné en popularité grâce au slogan de la non violence. En revanche au nord, il n'y avait pas de leader. La communauté noire américaine était émiettée ( base individualiste faiblement intégrée. Au nord la forme privilégiée de la contestation des noirs américains a été la révolte urbaine, sans lendemain politique par manque d'organisation. [...]