Les règles méthodologiques de la sociologie, Émile Durkheim, méthode sociologie de Durkheim, fondements de la science politique positive, sciences politiques, philosophie politique, sociologie, racines positivistes de la sociologie, Jacques Coenen-Huther, méthode durkheimienne, sciences sociales
Dans cet ouvrage Durkheim impose l'idée selon laquelle le sociologue doit appréhender la société à la manière du physicien qui observe un phénomène inconnu. Selon lui nous n'avons qu'une connaissance immédiate du réel et le travail du sociologue consiste à se détacher de cette connaissance afin d'appréhender les faits sociaux de manière objective. L'étude de ces faits sociaux relève d'une discipline nouvelle, la sociologie qui doit enquêter et non se limiter à spéculer, et chercher à expliquer les faits sociaux par d'autres faits sociaux (Revue Sciences Humaines, n° 6, octobre - novembre 2007).
[...] Durant les années 1890, Durkheim travaille à la fondation de la sociologie comme science autonome. Entre mai et août 1894, il publie dans la Revue philosophique une série de quatre articles qui formeront le corps de son ouvrage « Les règles de la méthode sociologique », publié en 1895. La même année, il entreprend son travail sur le suicide dans lequel il applique son modèle épistémologique à l'étude d'un phénomène en apparence individuel. En 1896, il obtient une chaire en science sociale nouvellement créée. [...]
[...] Les règles méthodologiques de la sociologie - Émile Durkheim (1895) – En quoi la méthode sociologie de Durkheim a-t-elle posé les fondements de la science politique positive ? « Les règles méthodologiques de la sociologie » ont été publiées en 1895 aux éditions Alcan. C'est un livre-manifeste dans lequel Durkheim expose sa définition de la sociologie et son épistémologie. Dans cet ouvrage il impose l'idée selon laquelle le sociologue doit appréhender la société à la manière du physicien qui observe un phénomène inconnu. [...]
[...] Pour le sociologue il est nécessaire de considérer les faits sociaux comme des choses et de les étudier comme telle. Il convient pour le sociologue de douter de toutes ses connaissances à la manière de Descartes. II. L'objectivité : la base de la méthode de Durkheim et des sciences sociales Nous avons donc pur voir dans une première partie le but de Durkheim qui était d'autonomiser la sociologie et d'en faire une discipline à part entière, en la dotant de la scientificité dont elle manquait. [...]
[...] Durkheim émet notamment des réserves en ce qui concerne la « loi des trois états » de Comte selon laquelle l'histoire de l'humanité peut se résumer en trois phases successives : un âge théologique où domine le religieux, un âge métaphysique où domine le philosophe et un âge positif où domine le scientifique. Durkheim reproche également à Auguste Comte la généralité de ses analyses, mais malgré ses réserves, Durkheim s'inspirera des principes méthodologiques posés par Auguste Comte. Auguste Comte définit la sociologie comme l'étude positive des phénomènes sociaux (La sociologie de Durkheim, Philippe Steiner). [...]
[...] Le chercheur doit donc se détacher de ses premières impressions sur les choses, c'est-à-dire les faits sociaux, de ce qu'il pense savoir et croire sur la réalité. Cette règle s'inscrit toujours dans la démarche de percevoir la réalité avec le plus de justesse et mener un travail le plus objectif possible afin qu'il soit recevable scientifiquement. Selon lui la réalité objective est étrangère au sens commun et les fausses évidences masquent les lois qui gouvernent la société. Ces prénotions empêchent donc de voir la réalité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture