Recherche réalisée à l'Université des Antilles et de la Guyane, portant sur les représentations sociales du SIDA. Comment mettre en place les technologies appropriées pour le maintien et le développement de la santé publique dans des milieux particulièrement difficiles ?
[...] Raynaud: Anthropologie et Sida. Bilan et perspectives. Ed. Karthala R. Weitz: «Living with the stigma of Aids». In Qualitive Sociology. Vol. XIII, p.23 C. Thiaudière: Le Journal du Sida. Juillet-Aout 1995. Le Journal du Sida. Mai 1995. [...]
[...] Il existe plusieurs stratégies pour éviter la contamination par le V.I.H. Les choix opérés relèvent à la fois de l'origine socio-culturelle et de différents facteurs socio-cognitifs, notamment des normes et des représentations liées à la sexualité et aux moyens de protection[21]. L'utilisation d'un moyen de prévention est liée à la perception de son efficacité (s'il est perçu comme étant efficace, c'est un avantage) et de sa facilité d'utilisation (s'il est difficile à utiliser, ceci représente un coût psychologique pour l'individu). [...]
[...] Paris, Puf, “Sociologie d'aujourd'hui” Aides. Guadeloupe. p.27. Ibidem, Ibidem, [10]. C. Herzlich, P. Adam: «Urgence sanitaire et liens sociaux: l'exceptionnalité du Sida». In Cahiers Internationaux de Sociologie. Vol II. p [11]. Aides. Guadeloupe. [...]
[...] - utilisation plus ou moins habituelle du préservatif. Cette attitude correspond à un niveau moyen de crainte; - non-utilisation du préservatif et niveau fort de crainte. C'est une situation de dissonance. En des jeunes de 15/24 ans n'avaient jamais utilisé le préservatif sont des hommes et 51% de femmes[13]. Les femmes sont nombreuses à ne pas utiliser le préservatif, ce qui signifie peut-être qu'elles ont pas été sensibles aux messages de prévention. Un autre facteur est lié à la prise en compte de risques sexuels. [...]
[...] Ne peut-on pas à partir du sida transformer de nombreux aspects de la vie sociale? En mai 1995, dans le Journal du Sida, Jacques Chirac s'exprimait en ces termes: qui a été fait pour la prise en charge du sida me paraît avoir vocation à s'élargir à d'autres pathologies. Il y a là une dynamique de transformation de nos pratiques et de nos habitudes»[2]. Dans cette conjoncture, la maladie acquiert une dimension politique et progressivement, plus que pour toute autre pathologie, cet enjeu est souligné de toutes parts. [...]
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